Le sommet du Groupe de Rio a scellé, hier à Saint-Dominigue, une réconciliation générale entre l’Equateur, la Colombie et le Venezuela. A l’issue de débats parfois très vifs, M. Correa, président de l’Equateur, a déclaré :
"nous pourrions considérer comme dépassé ce grave incident qui nous a fait tant de mal".
M. Uribe s’est aussitôt levé pour aller serrer la main de son homologue, sous les acclamations des autres dirigeants, qui se sont tous mis debout pour célébrer l’événement. Le président colombien a également serré longuement la main de son homologue vénézuélien Hugo Chavez. A l’issue du sommet, qui réunissait une vingtaine de chefs d’Etat d’Amérique latine et des Caraïbes, le président du Nicaragua, Daniel Ortega, un des représentants de la gauche anti-américaine animée par M. Chavez, a annoncé la reprise de ses relations diplomatiques avec la Colombie.
"C’est logiquement que le Nicaragua fait marche arrière après la rupture des relations avec la Colombie. Avec le président Uribe, nous avons exprimé la volonté d’oeuvrer, avec une commission du Groupe de Rio, pour la baisse des tensions".
Pois Chiche
La France, pour sa part, fait tout pour attiser le feu sous couvert d’humanitaire et de compassionnel.
Dans ce cas, il est heureux que notre pays n’ait plus d’influence internationale.
phiconvers
Pour la petite histoire, même si ce geste n’est pas bénin, le président Alvaro Uribe Velez a demandé à son auditoire de réciter un Notre Père de gratitude et d’espérance à son retour en Colombie, dans un petit village où il tenait à présider l’une de ses réunions communautaires.
Bel exemple à méditer. On est loin de l’apostasie européenne.