Thierry Aillet, directeur diocésain de l'enseignement catholique en Avignon sonne la charge contre l'enseignement de la théorie du genre au lycée. Extraits :
"Dans le crépuscule des civilisations, les vices et déviances les plus aberrants commencent à marauder la fantaisie des hommes comme les mouches tournoient autour du purin. Chesterton le disait bien : « il arrive un moment dans la routine d’une civilisation où l’homme recherche les péchés les plus complexes ou les obscénités les plus criardes comme stimulants à leur répugnante sensibilité. Ils cherchent à poignarder leurs sens vitaux. Ils errent dans leurs propres rêves et cherchent à se réveiller les uns les autres avec des cauchemars. » […]
Dans cette guerre sans miséricorde contre l’enfance et contre l’éducation tout est bon, à partir du moment où elle revêt le costume trois pièces des sacrosaints droits et libertés si bien défendus par le planning familial, SOS homophobie, la HALDE, la CEDH… Dans nos établissements scolaires, grâce à nos politiques, on oblige notre jeunesse à recevoir un endoctrinement idéologique impressionnant qui distille le venin de ce qu’on appelle la « Théorie du Genre », tout cela naturellement, afin qu’elle puisse vivre pleinement « sa liberté sexuelle ». Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, envoie à tous les chefs d’établissement de collèges et lycées, dans un cadre qu’il a le toupet d’appeler éducation à la sexualité, un courrier qui accompagne un kit de communication du dispositif Ligne Azur pour lutter, je cite , « contre les préjugés sexistes ou homophobes. Je suis convaincu que, tout en se gardant d’intervenir dans l’intimité de chacun, ce dispositif répond à un besoin, tant des élèves qui s’interrogent sur leur orientation sexuelle et qui ont besoin de partager leur questionnement en toute confiance, que d’autres qui, en raison de leur orientation sexuelle, sont victimes d’homophobie à l’intérieur ou en dehors de leur établissement scolaire ». C’est le monde à l’envers pour ne pas dire l’homme à l’envers.
Voilà, chers parents, comment l’Etat français vous confisque la première responsabilité qui est la vôtre de dire et témoigner que la vraie sexualité est langage du cœur, qu’elle se maitrise, qu’elle respecte le ou la bien aimé(e), qu’elle est source de plaisir et de joie, qu’elle donne la vie. L’idéologie rampante, après avoir anesthésié toute une civilisation, après avoir stigmatisé ou présenté comme réactionnaires et terroristes toutes les voix qui s’opposaient à cette pensée zéro, a fini par les bâillonner voire les exclure du système (le professeur Isnard en est un exemple brûlant d’actualité) et vous vous retrouvez dans un régime totalitaire plus insidieux encore que d’autres car cet ennemi là est invisible.
Distributeurs de préservatifs dans les lycées, pilule du lendemain, conseils bienveillants du planning familial subventionné par l’Etat pour avorter, le pass-contraception… comme si nos établissements scolaires avaient vocation à devenir des lieux où on garantirait la fornication sans risque et qu’au cas où le préservatif serait poreux ou qu’on l’aurait oublié, on trouve la pilule du lendemain que l’infirmière scolaire glissera dans la main de la fille et que si on venait à l’oublier, la douce fonctionnaire du planning familial l’accompagne au plus proche avortoir et ni vu ni connu … […]
En qualité de Directeur Diocésain de l’Enseignement Catholique, mon devoir est d’appeler à une véritable résistance contre cette volonté perverse d’un ministère de l’Education Nationale d’imposer à nos élèves l’étalage d’une véritable antimorale, de faire table rase de la morale naturelle, d’absolutiser ce qui n’est que perception, de modéliser toutes les déviances et d’interdire de penser autrement par un contrôle absolu des consciences et des cœurs."