Suite au communiqué diffusé à propos de l’article 22bis de la loi sur l’hôpital autorisant la prescription et la diffusion de l'avortement médicamenteux par les sages- femmes, Cécile Edel, présidente de Choisir la vie, appelle tous les défenseurs de la vie à réagir en urgence et a contacter son député. Le but est de déclencher une procédure de saisine du conseil constitutionnel. Extrait de sa lettre envoyée aux députés :
Dans le cadre du projet de loi « hôpital, patients, santé et territoires », une forte mobilisation associative, avait attiré l’attention sur le danger de l’amendement initié par madame Poletti, visant à étendre la pratique de l’IVG médicamenteuse aux sages-femmes. Amendement, d’ailleurs retiré lors de l’examen en première lecture à l’assemblée Nationale.
Cet article 22bis a finalement été voté au Sénat, puis entériné par la commission mixte paritaire le 16 juin dernier.
Demain, mardi 23 juin, vous aurez à discuter et entériner le vote de cette loi « hôpital patients santé et territoires ».
Nous attirons ainsi votre attention sur l’irresponsabilité du vote de cet article 22bis et sur l’urgence de réunir un groupe de députés afin de déclencher une procédure de saisine du conseil constitutionnel. En effet :
1) La prescription d’une IVG médicamenteuse est contraire à l’essence du métier de sage-femme dont la formation et les compétences sont orientées vers l’accompagnement et l’accueil de l’enfant à naître. Les obliger à devenir des auxiliaires de la médecine pour la pratique de l’avortement, met en péril le sens et les motivations attachés à la qualité de leur savoir-faire qui doit être préservé.
2) La pratique d’une IVG par voie médicamenteuse, couvre un champ de compétences médicales plus large que celles des sages-femmes. Par exemple, une sage-femme est-elle compétente pour vérifier la présence d’une insuffisance surrénale chronique chez la patiente, contre-indiquée dans la prescription du RU 486 ?
3) Le risque d’une rupture avec le conseil de l’ordre de la profession d’un certain nombre de sages-femmes refusant cette pratique, en totale opposition avec l’identité de leur métier.
Je vous remercie d’ores et déjà de l’attention que vous porterez à ces points fondamentaux, je vous prie de recevoir, Monsieur le député, l’expression de mes salutations distinguées."
Vous pouvez vous inspirer des arguments de cette lettre pour contacter votre député ici.
Sancenay
merci Cécile !Nous suivons.
AMarie
“Les obliger à devenir des auxiliaires de la médecine pour la pratique de l’avortement…” mais elles le sont déjà pour la pratique de l’avortement chirurgical! Je m’étonne que le SB continue à soutenir ce mouvement sans mettre l’accent sur son incohérence : pourquoi non à l’IVG médicamenteuse et oui à l’IVG tout court ? (mon commentaire apparaîtra t-il cette fois-ci ?)
[N’importe quoi ! Trouvez moi une seule phrase de Choisir la Vie qui dit oui à l’IVG tout court ! Combattre cette disposition de la loi est normal dans le cadre du combat pour la vie. C’est aussi simple. Ce n’est pas avec ce genre de réflexion sans fondement que la cause de la vie avancera…
Philippe Carhon]
AMarie
Je n’ai pas dit que Choisir la Vie dit oui à l’avortement. J’ai dit que le Collectif des sages-femmes dit oui à l’IVG et non à l’IVG médicamenteuse et que ce n’est pas cohérent. Que cette incohérence révèle peut-être des motivations corporatistes plus qu’éthiques et que les mouvements catholiques devraient éclaircir ce point avant de les soutenir.
[Excusez-moi. Néanmoins, Choisir la Vie ne parle pas des mouvements de sages-femmes mais se concentre uniquement sur l’article 22bis qui est mauvais.
PC]