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Approbation nuancée de la 5e mesure
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GJ
Si le service national a été supprimé c’est qu’il n’était plus stratégiquement opportun, la levé du peuple en arme date d’une autre époque. Le rôle de l’armée n’est pas d’encadrer un jeunesse qui a perdu ses repères les parents et l’école sont là pour çà!
Par contre une réserve opérationnelle qui permet au citoyen volontaire de contribuer à la défense du pays oui.
Michel Louis COURCELLES
Je n’avais pas choisi la carrière militaire mais une profession de robe. J’ai dû faire mon service militaire. Soit. Pendant un an, j’ai fait un travail de sous-officier aux heures de bureau (et encore sans trop de corvées, grâce à la bienveillance de mon Colonel). Je m’étais tout de même fait pistonner pour être dans l’Armée de l’Air.
Cela dit, financièrement, cela n’a pas été neutre. J’ai pu me loger hors de la Base aérienne, en logement universitaire, mais le loyer n’était pas compensé par ma solde. Le père d’un ami, alors lieutenant-colonel, m’avait expliqué que le service militaire, c’était bien pour le brassage social. J’avais déjà donné sur ce chapitre, sortant de l’internat d’un lycée de province (de 14 ans jusqu’au baccalauréat), tandis que le fils du lieutenant-colonel avait, quant à lui, suivi sa scolarité dans une école libre plutôt sélect. En termes de brassage social, il y a mieux !
Ce fut pour moi une année sans profit, une année de perdue car il était tout de même difficile de mener de front un travail sans grand intérêt, à temps plein, et des études que je continuais.
Alors le service militaire, pourquoi pas, puis qu’il s’agit de servir la France. Rien de moins !
Mais je propose que les élèves des Ecoles militaires interrompent eux aussi leurs études pendant un ans pour venir balayer les couloirs des Facultés de Droit ou de Médecine, ou faire du petit secrétariat permettant à l’Université de se soulager de quelques frais de personnel. Et ils pourraient dormir dans quelque cité sensible (brassage social assuré). Cela les changerait de Ginette et autres boites à bac.
Alors non, vraiment. S’il s’agit d’avoir une Armée performante, confions là à des professionnels (tout comme la Justice doit rester confiée aux Magistrats et non dévolue à des quidams tirés au sort, dénommés jurés populaires). S’il s’agit en revanche de planquer les chômeurs, pourquoi ne pas alléger plutôt le Code du travail, véritable frein à l’embauche.