Après avoir sorti Credo en 2011, un CD de chants grégorien, Max Guazzini, ancien chanteur, ancien conseiller de Bertrand Delanoë (dans les années 80), ancien patron de la radio NRJ, ancien président du Stade Français, sort un CD de chants consacrés à la Vierge Marie. Il déclare au Parisien :
« Je ne l'ai jamais dit publiquement mais, quand j'étais jeune, j'ai été un jour immergé à Lourdes. Et cela a changé ma vie. J'étais malade de mes complexes, trop grand, trop timide, renfermé et solitaire. Cela m'a soigné. »
Elevé à Marseille dans une famille de modestes immigrés italiens, Max Guazzini dit avoir eu « la grande chance » de faire sa scolarité dans des écoles catholiques.
« Cela a forgé ma personnalité, c'était un paradis. Je voulais devenir curé, j'admirais les prêtres. Mais l'abstinence toute une vie… »
Après avoir « mis sa foi entre parenthèses », Guazzini est retourné à la messe il y a huit ans. La messe en latin dans la paroisse parisienne Ste Jeanne de Chantal.
« Là encore, c'est mon éducation. C'est très bien que Benoît XVI ait réautorisé la messe en latin, c'était un pape profond. Le pape François est populaire, très bien, mais il n'est pas argentin pour rien. » « Dans le rugby, tout le monde sait que les joueurs argentins sont ingérables. Mais bon, je ne suis pas un ange, encore moins un modèle. »
Démissionnaire du Stade Français en 2011, mais encore vice-président de la Ligue de rugby, ce retraité a deux croisades, dont « lutter contre le terrorisme laïque ».
« Tout a été fait pour déchristianiser la France. Je suis partisan de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, mais c'est un pays de tradition catholique, on ne va pas non plus se cacher. Interdire une crèche, par exemple, c'est abruti. J'aimerais que les cathos assument. »