De Rémi Fontaine pour Le Salon beige :
À propos de la manipulation wokiste des Jeux olympiques :
« Nous savons qu’ils mentent. Ils savent qu’ils mentent. Ils savent que nous savons qu’ils mentent. Nous savons qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent. Et pourtant, ils persistent à mentir », disait Alexandre Soljenitsyne. Car les gens de cet établissement médiatico-politique possèdent le pouvoir sans aucune conscience morale et sans aucun respect à l’égard du peuple de la majorité silencieuse. C’est le propre du totalitarisme idéologique qu’il soit mou ou dur, sournois ou affiché…
Comme le mal est métaphysiquement une infirmité, une ombre, un manque, une absence de bien, ils ne peuvent déconstruire, voire même « décréer » selon le mot de Péguy – c’est-à-dire exister en tant que tels comme suppôts du Tentateur – qu’en empruntant son être au bien national et religieux qu’ils veulent détruire sans se détruire eux-mêmes. Comme des parasites prétentieux pleins de leurs « vertus devenues folles » (Chesteron) ! D’où leurs parodies blasphématoires. Ou bien encore ces beautés réelles incrustées dans cet affligeant spectacle parisien qu’ils ont conçu pour détruire subtilement dans un esprit de décadence romaine. Illustrant à leur insu la parabole du bon grain et de l’ivraie. Sans se confondre, le bien et le mal, le beau et le laid, le vrai et le faux s’entrecroisent et « s’anastomosent » incontestablement.
La France révolutionnaire d’hier et d’aujourd’hui, c’est l’être de plus en plus amoindri, dévoyé, défiguré de la France chrétienne. Mais c’est encore de l’être de notre patrie, analogue à une personne. Et si le mal ainsi commis peut encore, si Dieu le veut, « tourner en bien », c’est dans la mesure où il subsiste dans l’être français (que ce mal éprouve aussi méchamment et délibérément) des potentialités vers le bien. Ce n’est pas le mal qui est ainsi fécondable en tant que tel, c’est-à-dire la patrie révolutionnaire en état de péché mortel (au sens de Jean de Viguerie), mais l’être (physique et moral) de la France véritable qui subsiste en elle : grâce toujours possible de la conversion de l’enfant prodigue, jusqu’à la mort du larron !
Quant à ceux qui trouvent des circonstances atténuantes à cette terrible incitation publique à la débauche ou qui ne veulent pas soi-disant « polémiquer » avec ces décréateurs sacrilèges (y compris parmi nos évêques), nous leurs dédions cette parole d’Albert Einstein :
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.»
Le mensonge ne passera par nous, disait aussi Soljenitsyne.
Rémi Fontaine