Le 4 octobre, Le Monde titrait “En Suisse, une immigration massive sans crispation identitaire“.
Le Salon beige posait la question “Mais comment fait la Suisse pour réussir une “une immigration massive sans crispation identitaire” ?
En allant lire les sources en Suisse, on apprenait que
Près des deux tiers de la population étrangère en Suisse provient de l’UE. Les personnes qui immigrent dans le cadre de l’asile sont toutefois minoritaires. Sur l’ensemble des personnes ayant immigré depuis 2014 et toujours présentes dans le pays fin 2023, 7% avaient un statut relevant de l’asile
Le Monde recommence, cette fois avec l’Espagne.
L’Espagne stimule sa prospérité grâce à l’immigration, un cas unique en Europe
En lisant l’article, on comprend mieux cette “prospérité”.
Il y a un afflux de travailleurs latino-américains. Autrement dit, la “prospérité” est provoquée par des migrants qui parlent la même langue (l’espagnol) et ont la même religion (le catholicisme) que le pays d’accueil.
Portée par l’afflux de travailleurs latino-américains, l’économie espagnole devrait croître de 2,6 % en 2025. Les flux latino-américains ont explosé : + 74 % pour la Colombie depuis 2020, + 57 % pour le Venezuela et + 60 % pour le Pérou. Ces migrants, dispensés de visa, entrent le plus souvent en Espagne comme touristes avant de s’y installer durablement. Les aéroports sont ainsi devenus la principale porte d’entrée du pays.