Un groupe de médecins pro-vie a demandé à la Cour Suprême des Etats-Unis de maintenir les restrictions imposées par la cour d’appel, limitant notamment l’utilisation de la pilule abortive à sept semaines de grossesse
L’Agence américaine des médicaments (la FDA) et le laboratoire pharmaceutique Danco, qui fabrique la mifépristone, ont « éhontément bafoué la loi et les réglementations en vigueur […] et ont continuellement fait passer la politique avant la santé des femmes ». « Sans une décision suspensive, la mifépristone va provoquer encore plus de complications physiques, de traumatismes émotionnels et même de morts chez les femmes », ont argué les médecins. « Elle nuira aussi aux plaignants en les forçant à pratiquer des avortements à la carte violant leur conscience »
Une véritable bataille judiciaire s’est engagée depuis qu’un juge fédéral au Texas a retiré le 7 avril l’autorisation de mise sur le marché de la mifépristone, donnée par la FDA, car elle présente des risques pour la santé des femmes.
Une cour d’appel, saisie par le gouvernement fédéral, a permis que la pilule abortive reste autorisée en limitant les facilités d’accès accordées par la FDA au fil des ans. La Cour suprême a été saisie en urgence et a temporairement maintenu l’accès à la pilule abortive, afin d’avoir plus de temps pour examiner le dossier.
Dans une quinzaine d’États américains ayant récemment interdit l’avortement, la pilule abortive n’est déjà plus disponible.