Bernard Antony communique :
"Étant donné, selon lui, la diversité des formes familiales, François Hollande, qui en effet s’y connaît sur la question, vient de réaliser encore une de ces grandes réformes sociétales par lesquelles il demeurera dans l’histoire : le ministère de la famille est désormais devenu le ministère des familles.
On se demande pourquoi il n’a pas, dans la foulée, pluralisé tous les autres intitulés ministériels demeurant archaïquement au singulier. Cela nous donnerait selon le même argument des ministères des justices, des cultes, des agricultures, des éducations nationales, des santés…
Tous ces domaines ne recouvrent-ils pas aussi des réalités plurielles ?
Cette dernière trouvaille d’un gouvernement à l’agonie s’inscrit dans la continuité d’une gauche souvent appuyée par une droite gauchie, incapable de mener d’authentiques réformes sociales pour le bien commun.
Faisant alors fi du « social » qu’elle abandonne désormais totalement au courant national, elle fait du « sociétal » ou plus exactement, selon le vocabulaire du néo-totalitarisme nihiliste, de la « déconstruction sociétale ».
Tout doit y passer :
Contre le respect de la vie innocente, la légalisation-promotion de l’avortement et l’instruction de l’euthanasie.
Contre le respect de l’écologie humaine, les manipulations génétiques et l’introduction de l’idéologie du genre dans les programmes scolaires.
Contre la défense de la famille, cellule de base de la société, le pseudo-mariage homosexuel.
Contre le sentiment d’appartenance à la patrie française, communauté historique de destin, la « déconstruction » de l’enseignement chronologique et cohérent de l’histoire et de nos racines de civilisation.
Contre la langue française, élément premier d’identité culturelle et nationale et premier moyen d’assimilation, la dévaluation-destruction de l’enseignement du vocabulaire et de la grammaire.
On se prendrait quelquefois à éprouver de la commisération pour François Hollande devant les affligeants lieux communs qu’il déverse avec sa manière reniflarde et pleurnicharde en un français hasardeux.
On est affligé pour lui, indécent chef de l’État, lorsqu’il donne les preuves de son idéal féministe en racontant combien jadis il était un bon compagnon de Ségolène en faisant le marché et en changeant les couches des enfants.
On imagine ce que pensent de pareilles confidences les Poutine, Erdogan et Xi-Jinping.
Mais l’homme ne mérite hélas aucunement de l’indulgence. Ne s’illustrant que dans la déconstruction sociétale, c’est-à-dire la destruction sociale, il aura sa triste part de responsabilité dans l’entreprise de génocide français."