Lettre à Hollande, que chacun peut envoyer à l'Elysée, soit par courrier soit par courriel ;
"Monsieur le Président de la République,
pardon, Monsieur Hollande,Pour nous, vous ne méritez plus
le titre de Président de la République, vous ne représentez plus le pays des
droits de l’Homme, de la liberté d’expression. Que vous soyez sourd à vos
opposants, que vous soyez incapable de gouverner notre pays, que vous ayez
menti pour accéder au pouvoir, que vous ne sachiez pas tenir votre
gouvernement, passe encore. Mais que vous jetiez des familles en pâture à vos
troupes paniquées, pour ne pas perdre la face est inadmissible, irresponsable,
digne de la tyrannie égyptienne.Vous ne représentez plus que
vous-même avec moins de 30 % d’opinion favorable, vous qui n’avez été élu
qu’avec seulement 48 % des suffrages réellement exprimés. Vous perdez toutes
les législatives partielles, vous êtes mis en minorité régulièrement au Sénat,
vous modifiez les modes de scrutins parce que vous voyez que vous allez perdre
toutes les prochaines échéances. Vous n’avez aucun projet pour la France que
vous ne gouvernez pas. Vous n’êtes plus que le chef du parti au pouvoir,
plaçant vos hommes, amnistiant vos clients. La France ne veut plus de vous
Monsieur Hollande. Vous êtes un usurpateur qui a gravi les marches du palais
par le mensonge et la haine. Vous êtes gouverné par la peur de votre propre
incompétence. La France est un bateau à la dérive dont le seul gouvernail est
cette angoisse de l’échec qui vous habite. Cette angoisse prégnante qui vous
fait cautionner sinon ordonner de gazer sans sommation le Peuple de France venu
réclamer le droit de s’exprimer. Comme le titre la presse suisse, la France n’est
plus une république, c’est un régime. Le régime de la charia socialiste qui
méprise, terrorise et fait pression sur des honnêtes gens pour les faire taire.
Ainsi par exemple, en janvier, lors de la première manifestation, des FEMEN s’en
prenaient à des landaus et ce sont les parents qui ont été tirés du lit à 6 heures
du matin, menottés et conduits au poste de police.Mais ces familles, ces millions
de Français, ceux qui sont descendus comme ceux qui les ont soutenus de chez
eux, ne se sont pas laissés impressionner parce qu’ils sont conscients de leur
responsabilité de parents et de citoyens.
Ils sont descendus une nouvelle fois dans la rue et vous les avez
gazés ! Jusqu’où monterez-vous dans l’escalade ? La Bastille où vous
avez fêté votre victoire fallacieuse était-elle donc votre ambition ? Vous
qui vous apprêtez à gouverner par décret faute de majorité et de capacité au
débat, allez-vous bientôt restaurer les lettres de cachet ?Comment avez-vous regardé, sous
vos fenêtres, vos troupes gazer et matraquer ce peuple pacifique, quoique
vos médias asservis tentent de dire ? Ne sentez-vous pas que c’est vous qui
perdez le contrôle de la situation, du pays comme de votre sang-froid ? Vos
conseillers vous ont-ils fait remonter les vidéos, les photos scandaleuses de
cette répression sans sommation, totalement illégale ? Avez-vous vu,
Monsieur Hollande, ces dangereuses personnes âgées visées à bout portant par
des CRS saisis par votre propre peur ? Êtes-vous allez voir à l’hôpital
cet enfant de 14 ans visé à bout portant, non par des gaz mais par du gel
lacrymogène ? Comment nous expliquerez-vous que les membres de votre clan,
brûlant des pneus au cours de leur manifestation et bien plus agressifs, ne
soient qu’à peine repoussés, alors que des jeunes, simplement assis, sont
immédiatement gazés ? Avez-vous conscience de la violence des hommes de
Monsieur Valls qui, simplement pour faire taire un de vos opposants, le gazent
comme on donnerait une gifle ? Cautionnez-vous aussi l’usage de la matraque sur des jeunes scandant
La Marseillaise pour toute réponse? Réagissez-vous seulement à l’image d’un
ancien ministre gazée elle aussi, à terre ? Mais ouvrez les yeux ? Où
êtes-vous ? Qui êtes-vous pour oser tout cela ? Et vous ne dites pas
un mot ! Vous attisez les haines. Depuis des mois nous vous appelons au
dialogue et vous nous répondez par le mépris. L’escalade de la violence, c’est
vous et vous seul François Hollande. Le Peuple de France n’en peut plus de
votre totalitarisme et de votre incompétence. Dans la rue hier, il n’y avait
pas que des antis mariage gay, loin s’en faut. Et de plus en plus ils seront des
anti-Hollande. La France ne veut plus de vous et si vous ne changez pas
d’attitude, si vous n’ouvrez pas les yeux, si vous ne devenez pas le garant des
droits du citoyens, le Peuple de France, sans distinction de droite ni de
gauche ira vous chercher pour vous conduire place de la Concorde et vous
renvoyer au fin fond de la Corrèze qui à son tour pourrait bien ne plus vouloir
de vous. Ce que vous avez autorisé, permis ou incité dimanche 24 mars est une
honte, un scandale. Vous ne vous satisfaites pas de mentir au Peuple, vous ne
vous contentez pas de l’appauvrir, vous le brimez, vous l’oppressez, pire, vous
l’agressez physiquement. Le Peuple aujourd’hui vous demande des comptes !
Ecoutez-le, demain ce pourrait être trop tard."