Lundi 12 mars aura lieu la neuvième cérémonie (parodique) des Bobards d’or. Comme l’explique Jean-Yves Le Gallou au micro de Boulevard Voltaire, elle récompense les « meilleurs des journalistes », ceux qui n’hésitent pas à mentir délibérément pour servir le politiquement correct. Elle est organisée, depuis 2010, par la fondation Polémia. Pour s’inscrire à cette soirée, qui se déroulera au théâtre du Gymnase Marie-Bell (38, boulevard Bonne-Nouvelle, 75010 Paris) ou voter, voir ici.
Donald Trump a remis, quant à lui, les Fake News Awards depuis la Maison-Blanche. Est-il gratifiant d’avoir inspiré un président américain ?
C’est plutôt satisfaisant, d’autant plus que nous savons très bien comment cela s’est passé. L’an dernier, à la 8e cérémonie, nous avions reçu le responsable de Breitbart News. Il avait trouvé la cérémonie très amusante et il avait dit qu’il la ferait connaître aux États-Unis. C’est ce qu’il a fait. L’information a circulé dans les milieux de la Maison-Blanche et Donald Trump a repris la formule sous le nom de Fake News Awards. Il a ainsi distingué onze ou douze médias américains qui s’étaient tout à fait distingués dans le mensonge à son égard. Les idées sont faites pour circuler et nous sommes tout à fait ravis si une de nos idées est reprise dans le monde, en particulier si c’est par un président américain.
Les Bobards d’or contribuent-ils également, comme le souhaite Emmanuel Macron, à combattre les fake news ?
Les Bobards d’or combattent les mensonges des médias dominants. Ce sont, de loin, les mensonges les plus importants parce qu’ils sont colportés par des médias extrêmement puissants. Regardez le mensonge sur l’affaire Théo. Ce Congolais aurait été violé par des policiers. Cela s’avère totalement inexact, mais tous les médias en ont parlé. Ces grands médias officiels ont une puissance de mensonge considérable. Pour se défendre, ils ont trouvé la parade d’accuser les médias alternatifs. Cela ressemble à l’histoire de la paille et de la poutre."