La première flagellation publique en Indonésie est prévue aujourd’hui, à 160 km de Banda Aceh. Le supplice sera infligé à 26 personnes, jugées coupables de violation de la Char’ia. Depuis 2001, Jakarta a autorisé la province d’Aceh, bastion musulman, à adopter la loi islamique. Depuis 2003, un tribunal islamique a été institué. La flagellation punit la fraude, l’adultère, la consommation d’alcool, les jeux de hasard et "l’intimité" entre hommes et femmes non mariés.
Les 26 personnes, condamnées pour fraude, seront frappées à coups de jonc devant la mosquée principale de la région. "Les coups, a déclaré Mustafa Abdullah Geulanggang, chef du district de Bireuen, ne doivent pas faire jaillir le sang, auquel cas la flagellation doit être interrompue". L’Indonésie compte 205 millions d’habitants, parmi lesquels 87,2% de musulmans. L’Islam indonésien, autrefois modéré, s’est radicalisé au contact de prédicateurs pakistananais.
En France, on laisse les imams prêcher la lapidation, alors les Indonésiens à côté, c’est de la rigolade…