L'échec de la légalisation du crime de l'enfant à naître en Argentine n'est que partie remise pour les partisans de l'avortement qui constatent tout de même que leur idéologie progresse. Julia Mendez, militante féministe, annonce :
«Et s’il ne passe pas la semaine prochaine, nous le représenterons l’année d’après. C’est la septième fois que nous le présentons, jamais nous n’avions été si proches du but.»
La féministe Senorita Bimbo ajoute :
« Demain, nous serons toujours le mouvement populaire et transversal le plus fort du pays. Demain nous sècherons nos larmes et nous continuerons d’avancer. Il n’y aura pas un pas en arrière.»
C'est la version pro-mort du "On ne lâche rien"…
A l'inverse, aux Etats-Unis, le mouvement pro-vie avance pas à pas pour interdire l'avortement et faire respecter la vie humaine dès la conception. C'est la constance dans les idées qui permet d'avancer. En France, la droite, complice dès l'origine de la culture de mort, a toujours tout lâché. Ainsi, Eric Ciotti, qui passe pour un député de droite, s'est senti obligé de se joindre à la gauche sur cette affaire :
Alors que le Sénat argentin a rejeté la légalisation de l'avortement, pensées à #SimoneVeil qui avait eu le courage il y a 44 ans de se battre comme personne pour faire avancer les droits des femmes. Cette niçoise d'exception restera à jamais un exemple pour l'humanité.#Argentine pic.twitter.com/THpjrkReT3
— Eric Ciotti (@ECiotti) 9 août 2018