Tous les arguments sont sur cet excellent site. Court extrait :
"L'existence de ces fautes ne suffit pas à prouver que le célibat est la cause de ces abus.
La cause de tous ces abus se trouve plutôt dans la conjonction :
- d'un manque d'équilibre et de maitrise de soi, et d'un manque d'amour de Dieu, manques dus très probablement en grande partie à une formation défaillante à ce sujet au séminaire et à un suivi spirituel et humain de ces prêtres également défaillant,
- d'une proximité élevée avec les enfants inhérente à leur mission, qui nécessitait une formation et une vigilance accrue,
- de l’influence d’une époque,
- d’une perversion affectant la personnalité des auteurs.
Bertrand
En passant sur le site du “Point”, qui relate encore un scandale impliquant un prêtre de Rouen, le commentaire d’un lecteur intelligent :
Dites… juste une chose les amis du Point. Vous comptez faire un article chaque fois qu’un cas sort ? Moi je veux bien mais à quand un article qui resitue le nombre de ces prêtres dans l’ensemble, par rapport à l’ensemble des éducateurs qui ont fauté aussi… Par exemple de rappeler – au titre d’une information plus globale – que en 42 ans aux Etats-Unis on dénombre 54 cas de prêtres pédophiles… et 6.000 cas d’éducateurs (profs, assoc, etc.), que l’on parle de 300 prêtres contre 400.000 religieux et prêtres.
C’est bien de tirer sur l’ambulance, et je suis le premier à condamner ces prêtres qui ont trahi la confiance des enfants, mais quitte à faire une chasse aux sorcières, faites votre boulot complètement ! On a les fruits qu’on mérite. Et que dire de cette classe politique qui prônait la pédophilie comme un truc super dans les années 1970 ? Quant à la question de laisser les prêtres se marier ou de se soulager chez des professionnelles comme je le lis, il faut ne rien comprendre à la psyché humaine pour savoir que la pédophilie (perversion) ne se soigne pas ainsi… dommage ces opinions dominantes, elles ont la vie dure !
senex
Il existait des communautés de religieuses dont le but premier et explicite était “le soutien spirituel du sacerdoce “par la prière et la pénitence”Il semblerait qu’il faudrait y revenir….
panouf
Je suis pour ma part un peu déçu: j’avais envoyé ma contribution à riposte catholique, mais ils n’ont pas pu apparement l’utiliser pour leur rubrique “des munitions pour la riposte” alors que cela me semblait indiqué.
Cela dit, je ne leur lance pas la pierre: sur un peu tous les sujets, je ne peux que reconnaitre qu’ils font bien leur travail…
Par ailleurs, je signale ce lien: http://www.appelaverite.fr/
C’est un appel que je pense, tout le monde peut signer, et il me paraitrait intéressant de le relayer ici…
Denis Crouan
Il a pu y avoir, dans les années 1970-80, en France, des évêques qui ont nommé directeurs de séminaires diocésains des prêtres qui passaient pour “proches des jeunes” (c’était la formule à la mode) et dont on n’avait pas vérifié les attirances sexuelles. Certains séminaires sont alors devenus des “clubs” pour futurs prêtres déjà en mal d’affection. Les jeunes qui étaient équilibrés ont alors quitté ces maisons de “formation” où l’atmosphère devenait irrespirable et où le mode de vie plutôt relâché se doublait d’une contestation permanente du Magistère. Les séminaristes qui sont restés et ont été ordonnés par la suite ont formé une sorte de nomenklatura au sein des diocèses: se connaissant tous, ils ont passé leur temps à se renvoyer l’ascenseur les uns aux autres afin d’accéder à des postes-clés d’où ils pouvait progressivement tout contrôler: la catéchèse, la liturgie, la formation des laïcs engagés dans les paroisses, la nomination de collaborateurs gagnés aux idées les plus laxistes … etc. Mis au courant de ces faits, le Cardinal Ratzinger ne pouvait guère agir puisqu’il avait déjà contre lui une bonne partie de clergé français qui, on s’en souvient, le surnommait le “Panzerkardinal”.
pmc
En complément du commentaire de Denis Crouan, ci-dessus, je me permets de recommander chaudement la lecture du livre de Jean-Pierre Dickès titré “La Blessure”.
VD
Vivement que l’on parle de tous ces prêtres admirables qui agissent dans l’ombre, tous les jours, auprès des malades, des mourants, de ceux qui souffrent… Ils sont légions. Merci à eux !
Jean Theis
Que les jeunes séminaristes aient des “tendances” et qu’ils vivent dans un milieu qui les favorise est une chose,
Que la hiérarchie n’ait pas trouvé cela anormal et n’ait pris au mieux que des mesures de déplacements en est une autre.
On pourrait penser que ceux qui ont couvert ces péchés sont pires que ceux qui les ont commis.