Le président pakistanais ne va pas gracier immédiatement cette chrétienne, condamnée à mort pour insulte à l'Islam, mais il pourrait le faire ultérieurement, si la procédure en appel est trop longtemps différée.
Une centaine de manifestants musulmans se sont rassemblés jeudi à Multan, dans le centre du pays, mettant en garde contre toute grâce présidentielle en faveur d'Asia Bibi et brûlant une effigie du gouverneur de la province du Penjab, qui a soutenu sa décision de faire appel.