Le transfuge syrien Mohammad Zouhair el-Saddiq, ancien colonel des services de renseignements syriens, témoin-clé dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, a affirmé dans une interview accordée samedi soir à la chaîne satellitaire al-Arabiya depuis sa résidence en France que les présidents libanais et syrien avaient donné l’ordre de commettre ce crime :
"Bachar el-Assad et Émile Lahoud ont donné les ordres pour l’assassinat de Hariri".
Selon lui, la voiture piégée utilisée dans l’assassinat de Hariri "a été préparée dans un camp de Zabadani", près de Damas. "Je l’ai vue de mes yeux, j’ai livré des photos à Detlev Mehlis" (président de la commission internationale de l’ONU dans cette affaire).
Anonyme
Dans les écoles de journalisme, on vous aurait appris à utiliser le conditionnel pour ce titre.
hb
Tout le monde sait, que le conditionnel est la première des armes de désinformation.
Quand on est journaliste sérieux et responsable, on affirme ce qu’on sait, après enquête sérieuse, sinon on se tait, et on travaille jusqu’à savoir.
Mais ça on ne l’apprend sans doute plus dans les écoles de journalisme, ou on préfère le sensationnel au factuel.
Anonyme
Le conditionnel, arme de désinformation ?
Peut-être, mais ici il serait bon de le préférer à l’indicatif.