Le brouhaha politico-médiatique sur les OGM relevait plus du théâtre que du débat. C’est ce que rappelle Bruges-Europe :
"Pourquoi venir se chamailler à coup d’amendements sur le perron de l’Assemblée, laissant croire que la France aurait le choix de sa politique environnementale ? […] Car en définitive, l’Assemblée nationale s’est forcément pliée, comme elle y est obligée par les traités européens (qu’elle a ratifiés), à la transposition en droit français des directives communautaires, en l’espèce les fameuses directives sur "l’utilisation confinée de micro-organismes génétiquement modifiés (directive 98/81/CE du 26 octobre 1998) et sur la dissémination volontaire dans l’environnement d’OGM (directive 2001/18/CE du 12 mars 2001)."
MJ
Yves Daoudal
Bruxelles, le 10 avril 2008
Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN
Une pitoyable saynète
Contrairement à ce que l’on entend ici et là, le projet de loi sur les OGM, ou du moins l’agitation qu’il a suscitée, est bien dans la ligne du Grenelle de l’environnement. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’amuser la galerie pour masquer le fait que les décisions sont prises ailleurs.
L’impromptu Kosciusko-Morizet sert utilement à masquer le fait que le projet de loi n’est rien d’autre que la transposition d’une directive européenne, elle-même élaborée sous la pression de lobbies mondialistes.
Comme la politique de la France ne se fait plus au Parlement français, les politiciens n’ont plus guère d’autre initiative que d’improviser de pitoyables saynètes.