Du père Michel Viot :
En ayant parfaitement conscience de ma modeste place dans la société française actuelle, et sans me faire beaucoup d’illusions, je me sens obligé , avec d’autres, de jeter ce cri d’alarme pour essayer d’éviter une catastrophe !
Je commence par une précision liée à mon précédent propos concernant l’assassin du Père Olivier Maire. Si je puis prier pour lui aujourd’hui, c’est parce que j’ai l’intime conviction qu’il s’agit d’un malade mental. Ce que j’ai lu sur lui récemment, concernant sa personnalité avant l’incendie de la cathédrale de Nantes, son comportement avant et après ce premier crime, montre à l’évidence que cet homme ne relevait pas d’une sanction pénale. Le contraste terrifiant entre sa vie paisible et toute dévouée à la communauté paroissiale qui l’accueillait et l’acte violent commis contre le sanctuaire où il servait régulièrement la messe, et dont il veillait aussi à l’entretien constitue une preuve de fragilité mentale extrêmement dangereuse, surtout chez un catholique africain, beaucoup plus respectueux des prêtres et des édifices sacrés que les occidentaux , les Français en particulier. L’expert psychiatre qui l’a renvoyé aux juges était très probablement un disciple de l’un des experts de la sinistre affaire d’Outreau. J’y reviens en citant très exactement aujourd’hui l’excuse qu’il invoqua et qui lui valut la radiation «#Quand on paye des expertises 15 euros de l’heure, au tarif d’une femme de ménage, on a des expertises d’une femme de ménage.#». Et c’était le Garde des Sceaux de l’époque qui avait demandé son renvoi !
L’actuel Garde des Sceaux, que le gouvernement a cru bon d’envoyer le représenter aux obsèques du Père Olivier Maire, ne peut l’avoir oublié, lui qui, comme avocat, obtînt un acquittement au procès d’Outreau, épargnant à sa cliente les conséquences fâcheuses d’une «#expertise de femme de ménage.#». En bon connaisseur des rouages de l’appareil judiciaire, et maintenant comme en étant le principal responsable, il ne pouvait ignorer, pas plus que d’autres personnalités d’ailleurs, que c’était un dysfonctionnement de sa propre administration qui avait donné la possibilité de commettre son crime à l’assassin du prêtre aux obsèques duquel il assistait. Le doute n’est maintenant plus permis !
Mais ce que je ne puis accepter sans réagir, c’est que certains, y compris parmi les catholiques, puissent laisser planer une ombre sur le ministère du Père Olivier Maire, en l’accusant d’imprudence ou de naïveté. Ce confrère dans le sacerdoce a obéi jusqu’au bout aux exigences de la spiritualité des disciples de Saint Louis Marie Grignion de Montfort, à savoir la participation totale à l’amour miséricordieux, incarné en la Vierge Marie, médiatrice d’intercession auprès de notre Unique Médiateur de Rédemption. Comme l’a bien compris et excellemment dit sur les ondes Monseigneur Eric de Moulins Beaufort , le Père Olivier a vécu ce «# un peu trop d’amour.#», imprudence pour ceux qui ne croient pas ou pour les tièdes, mais pour ceux qu’anime la foi catholique, pleine communion avec la Bienheureuse Vierge , sa Sainte Patronne qualifiée ainsi par Saint Alphonse de Ligori «# Ô mort vivant d’amour, Ô amour mourant de vivre.#» pour rendre compte de la fin de son parcours terrestre, avant sa glorieuse assomption !
Le ministre de la charité gisant dans son cercueil de bois était nimbé de la lumière de l’assomption, symbole de la vie éternelle. Le ministre de la justice de la république portait, comme il se doit un masque. Sa couleur était noire, appropriée aux circonstances sans doute, mais aussi symbolique de l’autorité du gouvernement qu’il représentait ! Quand certaines catastrophes s’abattent sur un pays, comme la guerre ou une épidémie, il est normal qu’existe une restriction des libertés. Mais encore faut-il qu’elle soit cohérente et clairement intelligible pour manifester qu’elle lutte contre le mal et œuvre pour le bien commun ! Je ne veux pas donner de précisions particulières, afin de ne pas risquer de me faire, bien malgré moi le relais de fausses nouvelles ou de manœuvres complotistes. Je dis simplement que le nombre d’avis contradictoires qui affluent sur l’utilité du pass-sanitaire, les manipulations de chiffres dans un grand nombre de statistiques, dont certaines dépendent du gouvernement, la volonté de promouvoir une unique issue à l’épidémie par la seule solution vaccinale ( ce qui n’est pas de ma part un dénigrement des vaccins), aux dépens de perfectionnement de traitements qui existent déjà, mais dont on gêne l’utilisation en provoquant des covids longs, ce qui est proprement scandaleux, enfin cette entreprise systématique de division des français , en entretenant des confusions lourdes de conséquences, anti pass, anti vaccins, anti sémites, auxquels on mêlera bientôt les casseurs professionnels, à leur retour de vacances, tout cela fait monter la pression psychologique sur le peuple français et va le rendre fou si cela continue !
Aussi, ce vendredi 13 août dernier, en la basilique de Saint Laurent sur Sèvre, le vrai mort n’était pas le ministre de la charité qui était enfermé dans un cercueil visible , mais celui de la justice de l’actuel gouvernement de la République, générateur de lois construisant la culture de mort, y ajoutant des règlements engendrant le doute, la méfiance et la peur, autant de planches de cercueil invisible, mais pourtant bien réel. Comme je vois les dégâts se démultiplier, je ne ferai plus maintenant allusion à des «#extrêmes.#» pour évoquer la triste issue qui se profile inexorablement . Je dis simplement que si l’absurde ne cesse pas, on vérifiera l’exactitude du proverbe «# se tromper est humain, mais persévérer ( dans l’erreur) est diabolique !#».