Quelques personnalités comme l’essayiste Pascal Bruckner, l’acteur François Cluzet, l’écrivain Marie Darrieussecq ou encore le sociologue Eric Fassin ont signé un appel pour l’assistance sexuelle des handicapés :
"Accepteriez-vous une vie sans relation sexuelle, alors que vous en avez le désir ? Accepteriez-vous, alors que c'est votre souhait, de ne pas connaître votre corps dans ce qu'il a de plus intime, de ne pas connaître celui de l'autre ? Aujourd'hui en France, des hommes et des femmes se trouvent privés de toute vie sexuelle parce que leur handicap les empêche d'accomplir certains gestes…"
En novembre, Jean-François Chossy, député PCD, planchait sur un projet de loi légalisant les assistants sexuels en France. L'Office chrétien des personnes handicapées s'était indigné de cette proposition de loi :
"Elle est désobligeante, cette proposition, humiliante et déshumanisante. Quel regard porte-t-on sur celui qui vit et affronte le handicap, lorsque l’on parle d’assistanat sexuel ? Elle n’est pas jolie, l’image que l’on lit dans le regard de celui qui nous juge impuissant à vivre notre sexualité et notre affectivité. Parler de misère affective à notre égard n’est pas recevable. C’est coller l’étiquette "d’incapables" sur notre carcasse déjà bien malmenée. Incapables d’aimer et de se faire aimer. Inaptes à séduire, attirer, plaire. C’est comme dire : "Laissez tomber, vous ne trouverez personne par vous-même".
Nous réduire à nos incapacités, qui sont en réalité des limites – il ne faut pas nier que nous en ayons (comme chacun, rappelons-le), c’est terriblement réducteur et destructeur comme vision. C’est nous refuser notre dignité. Loin d’être un moyen de rompre la solitude, dont souffrent certains, on encouragera les personnes à rester davantage dans leur coin et leur souffrance. On créera une dépendance du même genre que l’addiction à la pornographie. C’est tuer notre liberté. […]
Légiférer sur la sexualité des handicapés, c’est créer une discrimination de plus. Notre handicap ne nous met-il pas suffisamment à part ? Sur quels critères accorder cette assistance ? Faudra-t-il répondre à un questionnaire ? Va-t-on créer une sous-catégorie d’handicapés, ceux qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas ? […]"
PK
EN tout cas, une chose est sure : tous ces « sans-Dieu » sont tous sans exception des obsédés sexuels : toutes leurs propositions et leurs actions tournent autour du sexe…
On se demande finalement qui sont les handicapés dans cette histoire…
Exupéry
@ Pk
Oui la plupart de ces politicards fils de Mai 68, sont des obsédés sexuels. Ce sont aussi les fils de Saint-Just qui commença sa carrière en écrivant un roman porno…
Ils sont incapables de distinguer : affectivité et simple réaction émotionnelle , sexualité et transgression, amour et attachement, etc.
Entre autre, Marie Darrieussecq est l’auteur d’un livre intitulé “Truismes” (dans le sens de “cochonneries” traitées en “salaisons”).
La souffrance des personnes handicapées est souvent une source de grande force morale et de pureté.. Cela ils ne peuvent le supporter. (Sagesse, 2,14-15)
V D
Et pendant ce temps là, beaucoup d’enfants handicapés (dont le mien) n’ont pas fait leur rentrée scolaire faute d’avoir eu une Auxiliaire de Vie Scolaire…
Délai annoncé par la cellule Aide Handicap du Ministère, dans plus de trois semaines…
du breuil
QUELLE HORREUR !!! c’est réduire l’humanité à la sexualité ?! ainsi, tous ceux qui n’ont pas, par choix, ou pas, de sexualité active, sont donc aussi “des handicapés ” ??? Ne faudrait il pas plutôt se poser des questions sur la dépendance au sexe ? Sachez le sexe est maintenant reconnu et traité au même titre que la drogue ou le tabac, comme une addiction….