A la suite d’un rapport critique de la Cour des Comptes (ici, format pdf), Yves Daoudal met en cause le fonctionnement de l’Union Nationale des Associations Familiales. Il cite un communiqué de l’Union des Familles en Europe :
En faisant financer grassement par la sécurité sociale une institution vieillie et soumise (l’UNAF, NDLR), en la dotant d’un monopole de représentation des familles tout à fait extravagant, en attribuant force légions d’honneur à ses dignitaires, le gouvernement fait une bonne affaire : depuis dix ans, le budget de la politique familiale a diminué chaque année de plus d’un milliard d’euros.
L’UNAF a bénéficié d’un financement public de plus de 24 millions d’euros en 2002, dont la Cour des Comptes critique la répartition (ce point est développé ici par l’Union des Familles en Europe – pour qui les AFC, par exemple, sont lésées dans le partage.)
Le rapport met également en cause la "représentativité" de l’UNAF – et certains s’engouffrent dans la brèche pour y revendiquer une place pour les familles "homoparentales." On pourra toutefois constater (ici, p 346) que le problème de représentativité qu’évoque la Cour est tout autre.
PS: si le lien Yves Daoudal ci-dessus n’est plus bon, on peut le retrouver ici.