L'évolution exponentielle des besoins en organes à des fins de greffe pose un vrai problème : les besoins seraient actuellement quatre fois supérieurs à l'offre. Cette carence pourrait donner lieu à des abus, comme le prélèvement d'organes de personnes pas tout à fait décédées… Le CCNE conseille ainsi de maintenir une séparation nette entre les équipes de réanimation, dont l'objectif ne doit être que l'intérêt du patient, et les équipes de prélèvement, qui interviennent ultérieurement, après le constat de la mort.