De Guilhem de Tarlé :
A l’affiche : Dumbo, un film américain de Tim Burton, avec Colin Farell (dans le rôle du cow-boy de cirque, dresseur d’éléphants), Eva Green (dans le rôle de la trapéziste), Dany DeVito (dans le rôle du directeur du cirque) et Dumbo (dans le rôle de Dumbo), adapté du dessin animé (1941) et de l’histoire éponyme écrite par Helen Aberson (1939).
“Tout le monde ou presque connaît le pitch de Dumbo (…) un grand classique dans les années 40”, pouvait-on lire dans le quotidien local…
Eh bien, j’appartiens au “presque “… D’abord qu’est-ce qu’un « pitch » ? Quant à Dumbo, je suis sans doute né trop tard et n’en connais ni le livre ni le dessin animé… Les seuls animaux dont j’ai un petit souvenir sont Babar et Gédéon.
J’ai néanmoins retrouvé mes yeux d’enfant au cirque Medici, d’abord parce que j’aime le cirque, même si en l’occurrence les spectacles finissent en catastrophes, susceptibles d’ailleurs, ainsi que certains stands cauchemardesques du Dreamland Circus, de faire peur aux plus jeunes…
J’aime voir les chapiteaux et les caravanes de cirque qui s’installent dans nos villes et villages ; J’aime les orchestres et la musique de cirque qui, hélas !, ont maintenant disparu ; Je ris toujours aux numéros de clowns ; J’aime enfin les dompteurs et les animaux, les bêtes sauvages apprivoisées qui sont l’ADN du Cirque avec un grand C, et je regrette sur ce sujet le tribut politiquement correct de la fin du scénario qui prône de les sortir des cages pour les remettre dans la nature…
Sous cette réserve, Dumbo est un long-métrage magnifique où mener nos enfants et petits-enfants.
« Le cirque a posé
Son chapeau pointu
Sur la place publique.
Il s’en échappe les grelots
De rires mêlés de musique ».
(Les Frères Jacques)