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Pays : Italie

Au nom du peuple italien : le vaccin m’a rendue handicapée

Au nom du peuple italien : le vaccin m’a rendue handicapée

Une décision de justice importante et, à certains égards, unique en son genre, a été rendue à Asti en Italie. Une femme, propriétaire d’un bureau de tabac dans cette ville piémontaise, a obtenu de l’État une indemnisation permanente en raison du handicap grave causé par le vaccin Pfizer. Cette décision est significative car il s’agit de l’une des premières décisions où un juge affirme que le vaccin a rendu handicapée une personne, et aussi parce qu’elle est l’une des premières en Italie à placer le vaccin Pfizer au cœur de l’équation, d’autres décisions ayant placé le vaccin AstraZeneca au cœur de l’équation.

La sentence a été prononcée par la juge Ivana Lo Bello le 26 septembre. La décision du juge est sans appel : la femme souffre d’une myélite transverse après avoir reçu le vaccin Comirnaty, produit par Pfizer-Biontech, et ne peut plus marcher. Le ministère de la Santé, dans sa procédure administrative, a rejeté la demande d’indemnisation, mais a été condamné à reconnaître le lien de causalité. L’État doit donc indemniser la femme en lui versant une allocation, arrérages compris, de 3 000 € par mois.

Les avis des deux experts techniques désignés par le juge, Agostino Maiello et Stefano Zacà, ont été décisifs. Ils ont tranché en faveur de la femme, démontrant qu’elle ne souffrait pas de myélite transverse (une maladie neurodégénérative très grave entraînant une paralysie) et que l’explication la plus plausible était précisément celle du vaccin.

La femme avait reçu la première dose du vaccin anti-ARNm le 7 avril 2021, suivie d’un rappel le 28 du même mois. Elle a été admise à l’hôpital d’Orbassano le 10 février 2022. Dès sa lettre de sortie du 17 février, le médecin avait indiqué que « le rôle du vaccin ne peut être exclu ».

Après que des examens complémentaires ont confirmé le diagnostic et soutenu l’hypothèse d’une cause vaccinale, la femme a entamé une procédure de demande d’indemnisation en vertu de la loi 210/92, mais la commission médicale ministérielle a exclu un lien de causalité.

À ce stade, la femme n’a eu d’autre choix que de procéder à un contre-interrogatoire et de poursuivre le Ministère et l’AIFA en justice. Après une procédure assez longue, le juge a reconnu la gravité du handicap de la femme et a retenu l’argument des experts selon lequel le vaccin était responsable de ce handicap. Le juge a déclaré : « Les indications des experts concernant l’existence d’un lien de causalité entre les vaccins administrés à la requérante et le handicap qu’elle présentait nous permettent de considérer comme suffisamment prouvé que la série de vaccins en question a causé la myélite/polyradiculonerviite. »

Il est important de noter que le juge a accepté l’analyse des experts concernant les nombreux effets indésirables également enregistrés sur le site Internet de l’AIFA, tels que le syndrome de Guillain-Barré, la paralysie de Bell, l’encéphalite et l’encéphalomyélite aiguë disséminée, le syndrome de Miller-Fisher, l’accident vasculaire cérébral, la thrombose cérébrale et, enfin, la myélite transverse.

Par ailleurs, le système de surveillance VAERS a recensé 593 cas de myélite transverse après vaccination rien qu’en Italie, dont 280 liés au vaccin Comirnaty de Pfizer. Compte tenu du caractère rare de cette affection, ces données sont rassurantes pour les défenseurs d’un vaccin sûr pour tous.

Cette décision favorable a été rendue car les avocats et les deux experts techniques ont pu démontrer que d’autres facteurs déclenchants potentiels n’auraient pas été déterminants dans l’apparition de la maladie sans le vaccin. En effet, certaines affections peuvent y contribuer, mais pas les facteurs déclenchants, ce qui pourrait ouvrir un débat sérieux sur la grave faille de la campagne de vaccination : l’absence totale d’antécédents médicaux des patients permettant d’identifier les facteurs de risque qui auraient rendu le vaccin mortel. C’est d’ailleurs ce qui s’est produit pour de nombreux patients.

Mais cela était impensable avec un vaccin dont l’efficacité et la sécurité étaient encore en cours de test en pleine campagne de vaccination. Des antécédents de facteurs de risque auraient ralenti et contrarié la campagne de vaccination obligatoire en cours entre 2021 et 2022. Par conséquent, les autres causes alternatives étant définitivement écartées, la femme a obtenu l’indemnisation tant attendue, mais pas de dommages et intérêts, la fraude du gouvernement étant écartée.  

Cette décision est également importante pour une autre raison : au cours des deux dernières années, des commissions médicales militaires ont rendu des décisions importantes confirmant les dommages liés aux vaccins et les indemnisations correspondantes. Mais il s’agissait principalement d’affections cardiaques reconnues, telles que la myocardite et le péricaryte. Il est rare qu’une affection neurologique ou neurodégénérative ait été reconnue comme induite par un vaccin, et encore moins par un vaccin à ARNm. L’affaire Asti marque également un tournant pour cette raison. 

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