Augustin, aujourd'hui hors de cause, témoigne pour les lecteurs du Salon beige :
"Mardi 25 juin, 20h. Ayant eu vent de l’action des Veilleurs debout,
je décide de rejoindre leur mouvement. Après m’être heurté à
l’inénarrable dispositif policier qui bloquait tous les accès piétons de
la place Vendôme (il semble que ma tentative de me faire passer pour un
actionnaire de chez Vuitton n’ait bizarrement pas fonctionné), je
grimpe dans un taxi attrapé au vol… qui me dépose au beau milieu de la
place Vendôme totalement vide. Cette petite minute d’autosatisfaction
personnelle consommée, je me faufile jusqu’aux Veilleurs, déjà
complètement encerclés ; profitant d’une interpellation et d’un trou
dans le dispositif policier, je me faufile, j’entends le « merde »
retentissant du gendarme qui m’a loupé- et me voilà Veilleur debout.Une
dizaine de minutes se passent. Séparés les uns des autres comme nous le
sommes de 2 mètres chacun, nous ne sommes pas susceptibles de
constituer une manifestation non autorisée. Qu’à cela ne tienne : le
commissaire en présence nous resserre ni vu ni connu, et nous voilà
dangereux groupuscule. Nous sommes alors raccompagnés jusqu’à l’issue de
la place. Nous y retrouvons un Nicolas Dupont Aignan scandalisé… qui
s’étonne de cette atteinte élémentaire à la liberté de circulation.
Aussitôt le ton du commissaire se fait plus doux ; s’ensuivent des
palabres d’une demi-heure, au terme desquelles il nous quittera en nous
souhaitant bon courage. Tel le Docteur Jerkyl de Mister Hyde ou le non
moins célèbre Hulk, le commissaire se fait alors totalitaire- et nous
enjoint de quitter les lieux (nous avions alors abandonné Vendôme depuis
longtemps). Et là, délit de grande gueule (c’est mal mais c’était
tentant) : je lui demande innocemment le nombre de kilomètres à mettre
entre lui et moi pour pouvoir acter d’une effective « dispersion ». Et
là, c’est le drame.Aux envies d’homicide que je perçois
dans son regard, je devine que c’était le mot de trop pour cet agent de
la fonction publique à l’équilibre mental manifestement précaire.
M’attrapant par le col de la chemise, il me tire violemment à lui (en
arrachant au passage tous les boutons d’un chemise à 50 euros -je suis
pas radin, mais bon, c’est la crise). C’était compter sans mes vigoureux
camarades de rue, qui me tirent aussitôt à eux et me soustraient à son
emprise. Me désignant alors du doigt, il lance à mes trousses une
vingtaine de gendarmes écoeurés- qui en profiteront tout de même pour
attraper un de mes compagnons de lutte (Mille fois béni soit son saint
nom)… On connaît la suite. Bus de GAV, menottes, Commissariat- rien que
de très classique en somme.Anecdote amusante toutefois. A
l’entrée de la rue St Denis (piétonne, comme tous les pervers de Paris
ne l’ignorent plus), le bus est obligé de s’arrêter. Nous voilà
descendus menottés : encadrés de cinq motard, nous arpentons la rue,
dévisagés par les touristes comme de piteux malfrats de seconde zone- il
faut dire qu’il y avait de quoi : moi quasiment à oilpé et mon collègue
menottes au poing et chargé de sa mallette, nous n’étions pas sans
évoquer des dévaliseurs de banque ou des arnaqueurs de vieille dame.J’ai
appris par la suite que le commissaire chargé de l’affaire avait
demandé aux hommes en présence d’avoir la bienséance de nous charger la
mule. Heureusement, la détestation traditionnelle entre policiers et
gendarmes nous en a préservés. Dieu bénisse la gendarmerie. Et les anti-mariage homo."
Augustin
Ce régime est aux abois !
Comment voulez-vous que des énarques francs-maçons comprennent ce qui leur tombe sur la tête ? Et ce n’est pas fini !
JEJ
On voit clairement le gradé en chemise blanche montrer la personne à arrêter et donner ses ordres.
charlotte
Témoignage en ligne sur La Table Ronde depuis une semaine !
Arthur
Pour info ce commissaire de police était en poste à Neuilly sur Seine dans les années 2000. Sans doute veut-il se faire bien voir par son nouveau big boss Manu le Chimique.
Arthur
Merci Augustin. C’est en voyants cela mardi soir dernier que j’ai décidé de m’engager dans les Veilleurs Debout. Très utile pour faire connaître la situation à tous ceux qui passent, y compris de nombreux touristes étrangers qui passent Place Vendôme.
ABC
Les forces de l’ordre, à qui l’on donne l’ordre de mentir en “chargeant la mule” —en témoignant à charge— à l’encontre des personnes innocentes injustement arrêtées, sont je suppose des personnes assermentées.
Si ces personnes sont bien assermentées, alors c’est, ce me semble, une autre faute gravissime du Gouvernement actuel, et de ceux qui le soutiennent, que de dévoyer ainsi le serment des personnes assermentées. Car comment éviter qu’assez rapidement le témoignage des personnes assermentées ne puisse plus être pris en compte, être pris au sérieux ? Et alors les forces de l’ordre vont perdre quelque chose d’important dans la lutte contre les délinquants, une fois qu’elles pourront retourner à leur véritable mission.
loghorrée
Elles ne sont pas assermentées les forces du désordre,elles sont asservies, leur parole de vérité a fermenté!
Cela s’appelle en république l’indépendance des pouvoirs et de la Justice…Disons qu’il y a propension depuis l’ère Hollandasse, à faire une fusion-absorption de l’exécutif et du judiciaire…
On n’a pas finit de faire mentir les mots et ceux qui les prononcent!
marie974B
… mais ça continue encore et encore c’est que le début d’accord d’accord !!!