C'est ce qu'a déclaré le pape François hier, au cours de la Messe célébrée à Sainte-Marthe :
« les disciples, immédiatement après la venue de l’Esprit Saint, ont commencé à prêcher et les persécutions ont commencé. Pierre a été emprisonné, Etienne a témoigné par la mort, tout comme Jésus, à cause de faux témoins. Puis il y a eu encore beaucoup d’autres témoins, jusqu’à aujourd’hui. La croix se trouve toujours sur la route chrétienne ».
"Mais nous aurons encore la persécution, parce que le monde ne tolère pas la divinité du Christ, il ne tolère pas l’annonce de l’Evangile, il ne tolère pas les béatitudes ».
« Mais nous, nous oublions facilement. Nous pensons aux nombreux chrétiens qui, il y a soixante ans, étaient enfermés dans les camps, dans les prisons des nazis, des communistes: un grand nombre, uniquement parce qu’ils étaient chrétiens ».
« Je vous dis qu’aujourd’hui il y a davantage de martyrs qu’aux premiers temps de l’Eglise ».
« Nous pensons également aux nombreux frères et sœurs qui aujourd’hui ne peuvent pas prier ensemble parce qu’ils sont persécutés, ils ne peuvent pas avoir un livre de l’Evangile ou une Bible parce qu’ils sont persécutés. Nous pensons à nos frères et sœurs qui ne peuvent pas aller à la Messe parce que cela est interdit. Combien de fois un prêtre arrive parmi eux en cachette et fait semblant d’être à table et de prendre un thé et ils célèbrent la Messe en secret. Cela arrive aujourd’hui ».
« Réfléchissons: suis-je prêt à porter la croix comme Jésus ? A supporter les persécutions pour témoigner de Jésus comme le font nos frères et sœurs qui aujourd’hui sont humiliés et persécutés ? Cette pensée nous fera du bien à tous ».