Jeudi, trois prélats d’Australie, un catholique, un orthodoxe et un anglican, ont écrit au Premier ministre Scott Morrison, critiquant le vaccin en cours de développement à l’Université d’Oxford, qui, selon eux, utilisait
“une lignée cellulaire cultivée à partir d’un fœtus humain ayant subi un avortement volontaire“.
Le vaccin a été développé à partir d’une lignée cellulaire rénale (HEK-293) prélevée sur un fœtus avorté, une pratique courante dans la recherche médicale.
Le gouvernement australien a signé la semaine dernière un accord avec la société pharmaceutique britannique AstraZeneca pour sécuriser 25 millions de doses du potentiel vaccin COVID-19.
Dans une lettre signée par l’archevêque anglican Glenn Davies, l’archevêque catholique de Sydney Anthony Fisher et l’archevêque orthodoxe grec d’Australie Makarios, le Premier ministre a été instamment invité à reconsidérer l’accord.
Les archevêques ont déclaré qu’ils soutenaient en principe un vaccin COVID-19 mais que le prélèvement de “tissus fœtaux était profondément immoral”.