Le 21 octobre, des centaines d’étudiants de l’Université catholique australienne (ACU) ont quitté la cérémonie de remise des diplômes après que M. de Bruyn, ancien président national du syndicat Shop, Distributive and Allied Employees’ Association (SDA) et un ancien membre exécutif du Parti travailliste australien, eut condamné l’avortement, le « mariage » homosexuel et la fécondation in vitro dans le discours qu’il a prononcé après s’être vu décerner un doctorat honorifique à l’ACU.
« Aujourd’hui, plus de 80 000 enfants à naître sont tués chaque année par avortement en Australie ». « Dans le monde, ce chiffre est estimé à 42 millions par an ». « L’avortement est le plus grand tueur d’êtres humains dans le monde, plus que le bilan humain de la Seconde Guerre mondiale. C’est une tragédie à laquelle il faut mettre fin ».
M. de Bruyn a ensuite proclamé l’enseignement biblique selon lequel le mariage est l’affaire d’un homme et d’une femme :
« Le mariage entre un homme et une femme a été institué par Dieu à l’origine de l’humanité, dans le jardin d’Eden, comme le raconte le livre de la Genèse dans la Bible ». « Depuis lors, toutes les sociétés de la Terre, à toutes les époques, ont reconnu le mariage comme étant l’union d’un homme et d’une femme ».
M. de Bruyn a également condamné la pratique de la fécondation in vitro (FIV), qui détruit les embryons, car elle « met délibérément au monde des enfants dans un environnement » dépourvu de père.
Alors que M. de Bruyn prononçait encore son discours, Charlie Panteli, diplômé de l’ACU, s’est levé et a fait signe à ses camarades de classe de le suivre alors qu’il quittait la cérémonie.
À la suite de quoi, l’ACU, une institution soit-disant catholique mais dissidente, a proposé de rembourser les participants et d’offrir des conseils suite au discours de M. de Bruyn.
Malgré les réactions brutales, M. de Bruyn a maintenu son discours, expliquant qu’il le jugeait approprié pour une université catholique.
« J’ai été invité par l’université à prononcer un discours de remise de diplômes en ma qualité de laïc catholique venant à l’université catholique d’Australie pour recevoir un prix, un honneur, pour les services rendus à l’Église catholique, et il était donc plus approprié pour moi de traiter de questions catholiques ».
M. De Bruyn a révélé que l’ACU lui avait demandé d’apporter quelques modifications à son discours, avant qu’il ne le prononce.
« J’y ai réfléchi et je me suis dit qu’ils m’avaient demandé de prononcer un discours et que je n’allais donc pas être censuré par eux quant à ce que je peux ou ne peux pas dire ». « Je voudrais juste vous rappeler, à vous et à vos auditeurs, que lorsque Mère Teresa, qui a passé sa vie à aider les plus pauvres des pauvres à Calcutta, a reçu son prix Nobel, elle a parlé de l’avortement ».
Montalte
Dieu le bénisse… Et mette sur sa route des soutiens et des émules