Au mois d’août, les autorités politiques de Melbourne, deuxième plus grande ville d’Australie, avaient donné à la police le pouvoir d’entrer dans les maisons privées, sans mandat ni permission des propriétaires, afin d’effectuer des “contrôles ponctuels”, les politiciens ayant déclaré un nouvel «état d’urgence» pour lutter contre le Covid 19. Jeanne Smits relate l’arrestation d’une femme, chez elle, au nord-ouest de Melbourne… Mais sinon, prenez soin de vous et laissez-vous faire par des gouvernements qui ne veulent que le bien de votre santé… :
Zoe Buhler, qui signe Zoe Lee sur les réseaux sociaux, a vu débarquer 4 enquêteurs de police dans son domicile avant d’être informée de ses droits (!) et menottée devant ses deux enfants et son compagnon, qui a filmé la scène.
Ne comprenant visiblement pas pourquoi elle était traitée comme une criminelle, Zoe Buhler n’a cessé de demander des explications, répétant : « C’est ridicule » et ajoutant qu’elle était enceinte et qu’elle avait un rendez-vous d’échographie une heure plus tard. La police lui a simplement annoncé qu’elle avait bel et bien violé à la loi en participant à un événement mettant en cause les mesures sanitaires en vigueur.
Zoe Buhler a été embarquée au poste ce 2 septembre en pyjama, sous les yeux de ses enfants, et n’a pu retourner à la maison qu’après paiement d’une caution.
Le totalitarisme repose sur le zèle de quelques-uns et la peur collective. Hannah Arendt pensait ce système édifié sur la « banalité du mal », soit sur la soumission à des ordres mortifères exécutés sans réfléchir. Mais puisque ce nouvel ordre est sanitaire, il se fonde plutôt sur la banalité du bien.