Lu sur l'Observatoire de l'islamisation :
"Le Collège des Bernardins, centre intellectuel dirigé par le diocèse de Paris magnifiquement restauré, a lancé il y a peu une "formation continue à distance à la culture éthique et religieuse" , c'est à dire du e-learning. Le document officiel présentant la formation propose de "connaître les éléments de base de la ou les religions étudiées, les rites propres à chacune, des dates et des personnages clés, ainsi que l'exégèse des textes". Gage de sérieux, sont garantis en professeurs les "meilleurs spécialistes de la question", et, pour ceux qui s'inscriraient à tous les modules, "l'ensemble de la formation est validée par un diplôme de master en culture éthique et religieuse délivrée par l'Université Catholique d'Ukraine (Lviv) en partenariat avec le Pôle recherche des Bernardins." Le tout placé sous l'égide du Cardinal André-Vingt-Trois. De quoi être rassuré pour les "apprenants", principalement des enseignants et des laïcs engagés dans le dialogue inter religieux.
Un élève qui nous a transmis le contenu vidéo du module "Histoire de l'islam" est tombé de sa chaise. Dès le premier cours, le professeur, Tarek Bengarai, dont nous reviendrons sur le profil, recommande vivement aux élèves de lire le livre "Muhammad dans la Bible, Jésus dans le coran" de A.Alem, livre destiné à "prouver" que le prophète des musulmans est annoncé maintes fois dans la Bible. Nous nous sommes procuré ce livre qui reprend les affirmations farfelues habituelles des islamistes telles que le Paraclet annoncé dans l'évangile de Jean n'est autre que Mahomet (page 160) . L'éditeur de l'ouvrage insiste dès la préface sur le fait que "l'étude islamique de la Bible (Ancien et Nouveau Testaments) permet de déceler très clairement l'annonce du sceau des Messagers, notre très louangé Prophète Mohammed". N'ayant rien de scientifique, le livre de Alem s'efforce tout au long des pages à expliquer que la Bible est pleine "d'erreurs et d'invraisemblances" et à combattre "l'hérésie trinitaire". Mohammad serait annoncé dans l'apocryphe "Evangile de Barnabé" et dans un "fragment d'évangile trouvé au Yémen" se félicite l'auteur. [Lire la suite]"