Commentaire de Bernard Antony suite à l’humiliation d’Ursula von der Leyen :
La scène, retransmise par toutes les grandes télévisions du monde, restera dans l’histoire ! Quel affront pour l’Union européenne que cette humiliation infligée hier à Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, traitée comme un rebus de harem par le méprisant sultan ottoman Erdogan dégoulinant de mépris. Et ce, sans la moindre réaction de dignité, sinon de fierté, de cette pitoyable dirigeante mûre pour toutes les soumissions et pas davantage du grotesque lourdingue Charles Michel, le président du Conseil européen.
Les choses se sont ainsi déroulées : alors que ces trois personnages entrent dans le salon de réception de la présidence, Erdogan s’installe le premier dans son fauteuil sans le moindre geste de prévenance pour faire prendre place aux deux autres. Le goujat Michel, se souciant nullement de ce qu’il n’y a qu’un seul autre fauteuil de disponible, se l’attribue et s’y asseoit sans se préoccuper d’Ursula. Celle-ci demeure seule, debout, désemparée. Aucun huissier, aucun majordome, aucun serviteur n’est là pour lui apporter un siège. Erdogan n’en a cure. Les conversations publiques à Ankara, c’est l’affaire des hommes.
Alors, toute seule, on l’imagine livide derrière son masque, madame la présidente de la Commission européenne, toute honte bue, s’avise d’aller s’enfoncer dans le canapé qu’elle a repéré au fond du salon ; pas exactement le siège le plus adéquat pour tenir une conversation sur l’avenir des relations de l’Union européenne et de la Turquie. Ursula est comme aspirée par ce « diwan » si parfaitement ottoman…
Le gag, c’est que Le Figaro du mardi titrait sur la question : « L’UE tente de normaliser ses relations avec la Turquie » sic !), et celui de mercredi : « À Ankara, les Européens posent leurs conditions » (re-sic !).
À l’évidence, Angela (Merkel) avait plutôt intimé le conseil à sa créature Ursula, et de même au benêt Michel, de ne point courroucer son cher Erdogan. La stratégie depuis des années de l’Allemagne avec la Turquie, et donc celle de l’Union européenne, se résume en un mot : « soumission » !
L’Allemagne, dit-on, a des intérêts économiques en Turquie. Comme si la réciproque n’était pas vraie. Elle a surtout plus de quatre millions de travailleurs turcs sur son territoire, étroitement contrôlés par le régime d’Erdogan. Et l’Allemagne, eh oui, a peur de les mécontenter, comme la France a peur de mécontenter ses six millions d’Algériens.
On nous dit encore que la Turquie héberge sur son territoire près de quatre millions de réfugiés syriens et que si l’on n’est pas gentil avec elle, c’est-à-dire très généreux pour lui en financer l’accueil (à hauteur de 485 millions d’euros pour l’année 2020 !), elle pourrait les envoyer massivement et irrésistiblement vers l’Europe. Comme s’il n’allait pas de soi que c’est dans les pays de l’Oumma que des réfugiés musulmans doivent être accueillis.
Le néo-sultan Erdogan qui a naguère fortement aidé l’État islamique au Levant (Daesh) à installer son régime d’abominations en Syrie et en Irak, est certes un parfait maître-chanteur. Mais il l’est d’autant plus facilement qu’il sait d’expérience que l’Union européenne ne cessera d’aller d’aplatissements en aplatissements. Et ça lui est d’autant plus agréable lorsque ce sont notamment des femmes comme Angela et Ursula qui veulent de cette politique de soumission. On attendrait d’ailleurs après l’humiliation faite à cette dernière de grandes manifestations d’indignation des féministes européennes. Il semble que cela ne vienne pas. Peut-être faudrait-il des psychanalystes et des sexologues pour expliquer pourquoi ?
Quoi qu’il en soit, avant que la Turquie ne puisse entrer dans l’Europe, il faudrait que la France sorte de cette Europe-là !
Mais y a –t-il un grand parti pour l’exiger encore ?
Meltoisan
Quelques citations pour ceux de vos relations qui n’auraient toujours pas compris :
« Un jour, des millions d’hommes quitteront le sud pour aller dans le nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire ». Houari Boumediene en 1974 à l’ONU citant Gokalp Ziya (poète turc)
« Les mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats. » Erdogan en 1998 citant Gokalp Ziya (poète turc)
« La Turquie sera un cheval de Troie à l’intérieur de l’Union européenne. » Mouammar Kadhafi en 2010
On ne peut pas dire qu’on n’avait pas été prévenus !
———————-
L’UE, il faut bien sûr la quitter et reprendre notre indépendance. Les autre sui ont laissé faire sont des traîtres à notre pays et il faut qu’ils partent.
Meltoisan
Oups !
L’UE, il faut bien sûr la quitter et reprendre notre indépendance. Les autres qui ont laissé faire sont des traîtres à notre pays et il faut qu’ils partent.
Gaudete
Van der Leyen ne représente rien, donc elle n’est rien et si elle avait une once d’intelligence, elle serait restée chez elle ou là elle aurait déguerpi, mais non elle est restée parce qu’elle tient à sa place et surtout asservir les peuples européens. mais là elle joue gros car ce n’est pas sur qu’elle y arrive. Quand tous les guignols au pouvoir inféodés à bruxelles micron en tête, vont tomber gare à elle
DUPORT
Une réunion au sommet entre dictateurs.
Reine Tak
Heureusement que le sultan ne lui a pas demandé de lui cirer les babouches. Elle l’aurait probablement fait.
F. JACQUEL
Message corrigé :
Aux États-Unis, tenir la porte à une dame à l’entrée d’un magasin peut vous faire accuser de harcèlement sexuel.
Charles Michel avait certainement la même crainte s’il avait laissé son fauteuil à Ursula von D’air-Layette…
F. JACQUEL
Le plus drôle est dans la photo du début de cet article : Charles Michel est déjà confortablement installé dans son fauteuil.
Erdogan commence à s’asseoir et, en fait, donne l’impression de s’incliner profondément aux pieds de “Charles-le-Grand” (j’évite quand même Charlemagne)…
😄😅😂🤣