Analyse cynique mais sans doute réaliste, dans Valeurs Actuelles, sur le résultat du référendum en Irlande :
"Sur la foi de sondages commandés par la Commission de Bruxelles à la suite du non de juin 2008, le Conseil européen (…) a officiellement proposé aux Irlandais de “sanctuariser” quatre domaines, considérés comme non négociables par une majorité d’entre eux.
Primo, la neutralité du pays (…); secundo, la souveraineté fiscale (…) ; tertio, le maintien du caractère illégal de l’avortement, battu en brèche par la charte européenne des droits fondamentaux, à laquelle le traité de Lisbonne donne force de loi ; quarto, la garantie que l’Irlande disposera, quoi qu’il arrive, d’un commissaire permanent à Bruxelles, quand ce même traité limite leur nombre à 18 à partir de 2014 (alors que l’Union compte déjà 27 membres).
Ces aménagements, purement verbaux, résisteront-ils longtemps à la logique des traités et surtout à la jurisprudence de la Cour de justice de Luxembourg, que ces mêmes traités érigent en interprète suprême de “l’intérêt général européen”, décrit comme supérieur à toutes les législations nationales, Constitutions comprises ? Rien n’est moins sûr, quand on connaît la volonté de puissance des magistrats européens et leur capacité à s’affranchir des circonstances politiques et électorales pour imposer leurs normes dans la durée.
Mais dans l’immédiat, l’artifice a pleinement joué."
FDM
si l’avortement “entre” en Irlande, les évêques, qui ont plus ou moins appeler à voter oui ou du moins à ne pas ne pas voter oui, devront en répondre devant Dieu.
[Il semblerait que les évêques n’aient pas eu ce comportement au contraire
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/09/les-%C3%A9v%C3%AAques-irlandais-critiquent-le-trait%C3%A9-de-lisbonne.html
PC]