Comme nous l’avons fait à Carpentras et à Tarascon, nous nous tournons vers les deux candidats de droite les mieux placés à La Seyne-sur-Mer, dans le Var. La situation y est la suivante :
- Le maire sortant, à la tête d’une liste socialo-communiste, n’a obtenu que 23,0% des voix au premier tour. On peut toutefois s’attendre à ce qu’il fusionne avec une liste soutenue par EELV, qui a obtenu 13,8%, ou qu’il bénéficie de son désistement.
- La liste DVD de Nathalie Bicais talonne le maire, avec 21,8%, suivie de celle du RN Dorian Munoz, avec 15,6%. Une liste LR dissidente est elle aussi qualifiée pour le second tour, avec 11,2%.
La possibilité de victoire d’une droite unifiée est réelle: le maire sortant, élu de justesse en 2008, n’a été réélu en 2014 qu’avec 40% des voix, qu’à la faveur d’une triangulaire avec le FN et l’UMP faisant chacun 30%. Son score de 23% au 1er tour est l’un des plus faibles de France pour le maire sortant d’une grande ville, signant un réel désaveu. Issu de l’aile gauche du PS, il est maintenant affilié à un groupuscule qui en est issu.
Autre signe d’optimisme: Nathalie Bicais, fille de rapatriés d’Algérie, n’a pas craint d’accueillir dès le 1er tour sur sa liste un ex-FN comme Damien Guttierez ou le DLF Pascal Tassisto, laissant entrevoir une vraie volonté de rassemblement.
On peut encourager courtoisement les listes de droite à s’unir tant qu’il en est encore temps, malgré les pressions en sens contraire, par exemple via le mail de campagne de Nathalie Bicais: [email protected] ou le compte twitter de Dorian Munoz: @Dorian_MunozRN.
philippe paternot
on va bientot se rendre compte si la droite française est toujours la plus bête du monde …. ou pas