Télérama estime que l’IVG, cette religion qui se nourrit du sacrifice des tout-petits, est menacée :
Elle nous l’avait dit au téléphone, mais on pensait avoir mal entendu : « Quarante-cinq ans après la loi Veil, il faut encore que les équipes de l’hôpital soient engagées, voire militantes, pour que l’accès à l’IVG se fasse sans accroc. Sinon, à un moment ou à un autre, ça coince. » Dans les vastes locaux du Planning familial du Loiret, à Orléans, le Dr Laurence Wittke persiste et signe. « L’hôpital de la ville fait au mieux, avec ses petits moyens. Mais lorsqu’on lui envoie une femme avec un délai limite, il a parfois du mal à entendre qu’il s’agit d’une urgence. » Actuellement, deux semaines sont nécessaires pour obtenir un rendez-vous, et onze jours de plus pour accéder au bloc, alors que la Haute Autorité de santé (HAS) préconise que toute patiente obtienne une consultation dans les cinq jours. « Récemment, nous avons reçu une femme à dix semaines de grossesse. L’hôpital a été incapable de l’accueillir avant quinze jours, reprend Laurence Wittke. Ils ont fini par la diriger vers Blois, dans un autre département. »
L’absence de militantisme pro-avortement des nouvelles générations les inquiète à juste titre. Aux Etats-Unis, le combat pour la vie avance peu à peu et encore récemment :
- le gouverneur de Virginie occidentale a signé lundi une loi qui pénalise les médecins qui ne fournissent pas de soins médicaux à un enfant né vivant après un avortement. Les professionnels de la santé seront soumis à des mesures disciplinaires de la part de leur conseil d’administration.
- L’été dernier, l’administration Trump interdisait aux scientifiques gouvernementaux d’utiliser pour la recherche les tissus provenant d’avortements.