Extrait du discours de Barack Obama, hier, lors de sa conférence de presses sur ses 100 premiers jours :
"Mon idée sur… l'avortement, je pense, est très cohérente. Je pense que l'avortement est une question morale et une question éthique. Il y en a qui insinuent qu'il s'agit simplement d'une question de liberté des femmes et qu'il n'y a aucune autre considération à avoir. Je pense, vous voyez, que c'est une question que les gens doivent prendre à bras le corps et que les familles, et chaque femme, doivent prendre à bras le corps. (…) Je crois que les femmes doivent avoir le droit de choisir. Je pense qu'une femme est en meilleure position pour faire ce choix très personnel qu'un membre du Congrès ou le président lui-même. Mais je pense que la chose la plus importante que nous pouvons faire pour que se tassent les irritations autour de ce sujet est de nous concentrer sur les points sur lesquels nous pouvons nous mettre d'accord."
Evoquant la recrudescence des grossesses d'adolescentes, il a dit :
"J'aimerais réduire le nombre des grossesses non désirées qui ont pour résultat que les femmes se sentent contraintes d'avoir recours à l'avortement, ou du moins envisagent de se faire avorter, particulièrement si nous pouvons réduire le nombre des grossesses d'adolescentes".
Il n'a qu'à mener une politique pro-vie, plutôt que de financer la destruction des embryons, le planning familial et promettre l'abrogation de l'objection de conscience des médecins.
RL
Je pense au contraire qu’un membre du Congrès est mieux placé pour parler de cela qu’une femme paniquée, le nez dans le guidon, sous la pression de son mari ou abandonnée.
C’est d’ailleurs le rôle des députés que de prendre ces décisions en toute sérénité. Dans tous les domaines de la vie il est possible de dire que la personne concernée choisirait mieux. Donc autant éliminer le concept de loi.
pm
“les femmes peuvent choisir…”
Pourquoi ne choisissent-elles pas “avant” ?
jeffmoveone
Il ne sait plus quoi dire maintenant.Mais c’est lui qui a signé les lois.
Sancenay
Monsieur Obama se rend manifestement compte un peu tard qu’il avait, comme son vieux cousin “Stal”, quelque peu sous-estimé les “divisions du Vatican”.