Lors du débat de ce jour sur le délit d'entrave, plusieurs députés de l'opposition, comme Jacques Bompard et Xavier Breton, ont fait remarquer que les femmes ont aussi le droit d'être informées sur les effets négatifs de l'avortement, que l'incitation à l'avortement doit être condamnée ( "C'est l'occasion de montrer que votre texte est neutre, qu'il n'y a pas de parti pris"…). Sans effet : la gauche, à court d'argument, refuse de corriger son texte liberticide.
Dans le même temps, la presse nous informe de la condamnation d'un CHU pour un avortement qui s'est mal terminé… Délit d'entrave ?
"En 2009, une jeune femme de 29 ans veut interrompre sa grossesse à cause “d’une embryopathie d’origine génétique”. Lors de l’intervention, “le muscle utérin a été perforé et une partie des intestins aspirés par la canule”, détaille le tribunal, rapporté par le Télégramme. Le tribunal administratif de Rennes, en Ille-et-Vilaine, a donc condamné le CHU de Brest à verser la somme de 285 000 euros à la mère de famille pour cette erreur médicale. La patiente est en effet restée un mois de plus à l’hôpital afin d’y subir de nouvelles opérations. Elle perdra son métier quelques années plus tard ayant reconnue “physiquement inapte pour le pratiquer”."