C’est la menace du ministre Agnès Buzyn, interrogée dans Le Parisien :
Comment réagit celle qui fut la belle- fille de Simone Veil lorsqu’un président d’un syndicat de gynécologue mais aussi des médecins refusent à des femmes le droit à l’interruption volontaire de grossesse ?
Je ne comprends pas qu’un représentant d’une profession qui doit accompagner les femmes prenne une position personnelle. Oui, la clause de conscience existe pour l’instant dans la loi. Je viens de demander un état des lieux de l’offre d’IVG et du nombre de professionnels qui invoquent cette clause. Est-ce que cela s’aggrave, s’améliore ? Personne ne le sait. L’enjeu, pour moi, c’est de maintenir une possibilité de faire une IVG partout sur l’ensemble du territoire et dans les délais impartis, sans délit d’entrave. L’obligation de ces professionnels qui font valoir leur clause est d’orienter les femmes dans les délais. Je ne suis pas sûre aujourd’hui qu’ils le fassent. Je réfléchis même à mettre en place une mission sur ce sujet.
Faudra-t-il obliger les médecins à déchiqueter les enfants dans le sein de leur mère ?