La Commission européenne s’est engagée à examiner la pétition “My Voice, My Choice : Pour un avortement sans danger et accessible”, exigeant que toutes les femmes du continent aient accès à des avortements.
Le but est encore de forcer la Pologne, ainsi que d’autres pays de l’UE à garantir l’accès à l’avortement.
Sauf que ce sujet n’entre pas dans les prérogatives de la Commission qui, en acceptant d’examiner cette pétition, outrepasse son mandat. Mais c’est devenu une habitude.
Pour contourner l’obstacle, la Commission a rappelé que toute action devra respecter l’article 168(7) du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, qui préserve la compétence des États pour définir leur politique de santé et encadrer l’organisation des soins.
L’initiative ne porte donc pas sur la reconnaissance d’un droit à l’avortement, mais sur un appui financier visant à réduire les inégalités d’accès… Sic
La Commission rencontrera les organisatrices dans les prochaines semaines, avant une audition publique au Parlement européen. Elle a jusqu’au 2 mars 2026 pour présenter sa réponse officielle et préciser les éventuelles mesures envisagées.