Lu dans Minute :
"Chaque année, en France, on compte 220000 avortements pour 800000 naissances, un avortement pour quatre naissances. Pendant l’actuelle législature, deux nouveaux prescripteurs de l’IVG médicamenteuse ont été ajoutés: les centres de planification et les centres de santé. Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, a récemment affirmé sa volonté que l’IVG soit «une composante obligatoire de l’offre de soins» – tomber enceinte est donc une maladie? Elle a réussi à ressortir de son panier une mesure qu’elle avait promise il y a quelques mois: une hausse de 50 % du forfait versé par la Sécurité sociale aux établissements pour réaliser une IVG alors qu’un récent rapport de l’Inspection générale des Affaires sociales déplorait l’augmentation de 30 % des avortements chez les mineures entre 2001 et 2007 ! Si l’assurance maladie dispose de moyens financiers, n’y a-t-il pas d’autre priorité que de doubler le financement de l’avortement? Débloquer des fonds pour promouvoir une politique qui aide les femmes à éviter l’IVG par exemple ?
En Europe et même outre-Atlantique, il semble pourtant que les enjeux éthiques soient au premier plan des clivages politiques et l’avortement au coeur du débat politique. Là où le droit à l’avortement reste l’un des plus controversés (malgré sa légalisation en 1973 après l’arrêt de la Cour suprême Roe contre Wade), les candidats à la primaire républicaine débattent d’une interdiction fédérale de l’avortement. […]
A l’instar de leurs homologues américains, les milieux antiavortement suisses s’attaquent au financement public dans l’espoir de réduire le nombre d’IVG. Le peuple suisse devra prochainement se prononcer pour ou contre le remboursement de l’avortement […].
En France, en revanche, tout débat reste interdit. Et ceux qui se risquent à l’aborder sont lynchés. Eric Zemmour en a fait l’expérience. […] Il y a quelques mois, Philippe Isnard. […] « Pro-choix » contre « pro-life », en France, le débat ne peut pas avoir lieu. Car en fait les « pro-choix » se fichent de votre choix."
AdL
non pas un avortement pour quatre naissances, mais un pour trois… ou un sur quatre grossesses.
l'aristo
L’avortement en France est devenu un droit sacré et acquis comme un progrès social… Donc automatiquement, si tu es contre, tu passes pour un horrible réactionnaire attaché au christianisme… par conséquent à l’obscurantisme religieux pour les laïcards anticléricaux FM qui est l’église de la république… D’où la nécessité de réduire le catholicisme à la sphère privée…
Béta-Rhéteur
@AdL
“Chaque année, en France, on compte 220000 avortements pour 800000 naissances, un avortement pour quatre naissances.”
Si on prend les nombres donnés ici, cela fait un total de 1 020 000 grossesses dont 220 000 sont avortées, ce qui fait bien un avortement pour 4 naissance ou 20% d’enfants avortés grosso modo et non un avortement pour trois naissances.
Et je dis “Dieu merci”, car c’est déjà bien assez catastrophique comme ça.
PK
@ AdL
Non : 800 000 + 200 000 = 1 000 000 de foetus…
donc, 1 foetus sur 5 est avorté en France (d’après les chiffres officiels) soit bien un avortement pour quatre naissances.
Chiffres terrifiants s’il en est. Surtout que cela dure depuis 30 ans…
Michelle
Honte à notre société!
ID
Lynchés jusque dans nos propres familles “catholiques”, j’en ai fait la malheureuse expérience…
Sylvie
Pensons un instant au succès chaque année des marches pour la vie à Paris et ailleurs. Tous les ans, de nombreuses personnes rejoignent le peuple des marcheurs. Il faut continuer à avertir l’opinion des dangers qui menacent comme la dénatalité, l’avortement, l’euthanasie et les autres fléaux de notre siècle.
Tôt ou tard, on aura raison et l’ensemble de notre peuple se rangera à nos côtés.
Cela viendra avec le temps !
chouan 12
que peut-on attendre d’une dame comme Mme Bachelot, elle est la honte de notre pays, quand on voit comment elle a géré la grippe H1N1, on comprend mieux le déficit de la SS, si on le lui faisait payer, à mon avis, elle ferait moins de c……….