Alors que la bataille pour la défense de l’enfant à naître fait rage en Argentine, le président de la République Mauricio Macri a déclaré qu’il ne s’opposerait pas à un vote du Congrès légalisant l’avortement dans le pays.
Au pays du pape François, l’avortement est légal dans les seuls cas de viol, de difformité du fœtus ou lorsque la vie de la mère est en danger : c’est le juge qui décide au cas par cas. Mais le 20 mars, le Congrès – équivalent de l’Assemblée nationale – va peut-être changer ces dispositions et proposer d’élargir l’avortement à toute femme qui le désire, dans les 14 premières semaines de la grossesse.
Pourtant connu pour être hostile à l'avortement, le président de la République, Mauricio Macri, a annoncé qu’il ne s’opposerait pas au vote des députés.
Si le projet de loi devrait être adopté par le Congrès, sans grande surprise, il n’en sera peut-être pas de même au Sénat, plus conservateur, auquel le texte devra être ensuite soumis. Le chef de cabinet des ministres d'Argentine, Marcos Peña, a déclaré pour sa part que le gouvernement étudiait l’idée d’un référendum sur l’avortement, en cas de blocage.
Alex
Diversité, laïcité, citoyenneté, charlicité, grande cécité.
Michel
La “droite” molle, ça existe donc aussi en Argentine !
Stephe
Son évêque pourra alors l’excommunier s’il ne s’y oppose pas, n’est-ce pas évident?