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Avortement : le secret scandaleux

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Dans cette vidéo de vulgarisation, “Le catho de service” essaie de répondre de manière rationnelle uniquement, scientifique et philosophique, aux différentes questions que pose l’avortement.

Sommaire :

  • 0:00 On est d’accord
  • 1:00 Constitution : ça change quoi ?
  • 2:20 Pourquoi les femmes avortent ?
  • 3:30 Définitions scientifiques : Est-ce un être humain ?
  • 7:35 Contradictions apparentes
  • 8:48 Comment se déroule un avortement ?
  • 11:34 Incohérences
  • 12:39 Syndrome post-IVG
  • 13:52 “Si l’enfant n’est pas désiré, il est injuste de le faire naître”
  • 14:05 “Mon corps, mon choix”
  • 14:44 “Ce serait injuste pour les plus pauvres”
  • 15:01 “Et la surpopulation ?”
  • 15:20 “Je ne veux pas imposer mon point de vue”
  • 15:42 “C’est déjà dans la loi, il faut la respecter”
  • 16:10 “C’est une position religieuse”
  • 16:31 “Même illégal, il y en aura toujours” Mensonge collectif
  • 18:20 “Pas d’utérus, pas d’avis”
  • 18:56 Ce qu’il faudrait démontrer rationnellement pour justifier l’avortement
  • 21:46 Même en cas de scepticisme persistant
  • 22:30 “Et en cas de viol ?”
  • 23:14 “Et si l’enfant est handicapé ?”
  • 23:31 “Et s’il est malade et mourra ?”
  • 24:06 “Et si la mère est en danger ?”
  • 25:13 Notre obligation morale

 

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3 commentaires

  1. Étendre la règle du de « tu ne tueras pas » (Ex 20 :13) à toute l’humanité (y compris donc les embryons) est certainement louable sur le plan moral, mais en tant qu’instrument de discussion avec des interlocuteurs dont la morale peut être différente, la règle n’a de sens que dans la mesure où l’on peut reconnaitre dans l’« autre » un autre soi-même. Parler de « droit à la vie » suppose qu’il y ait un sujet de droit, donc en amont, une personne identifiée dans un ordre social. Le débat sur l’avortement est insoluble dans cette approche, parce que les protagonistes ne raisonnent pas sur les mêmes bases.
    Parce que la règle vraiment universelle et indiscutable de la Morale n’est pas « tu ne tueras pas » (on tue bien des poulets), mais celle de la réciprocité : « ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît » (Tb 4 :15), et notamment ne le tue pas. Si l’« autre » est trop radicalement différent, il n’est pas identifié comme personne à part entière, sa protection n’est aucunement une nécessité sociale, et la règle qui fait sens socialement n’a plus de sens par rapport à cet objet particulier. On peut le traiter comme un chien, littéralement, sans que personne ne s’en émeuve. C’est amoral ? Oui, mais c’est ça qui fait sens socialement. La règle sociale n’a pas en soi pour but de défendre la moralité, mais avant tout de préserver l’ordre social, et les exemples ne manquent pas d’actions que l’on peut juger immorales qui sont néanmoins tolérées par la société – ou l’inverse.
    Objectivement un fœtus est bien un être humain vivant, mais il faut bien comprendre que pour les défenseurs de l’avortement, un fœtus ne se qualifie pas pour autant comme un « autrui » auquel la règle de réciprocité est applicable. L’argument de dire « tu ne tueras pas autrui » n’est alors pas recevable, et cette voie de discussion ne peut qu’aboutir à une impasse, parce qu’il n’y a pas d’accord à la base sur la pertinence de cet « autrui » dans ce cas. Ça justifierait l’infanticide? Bé oui, et certaines sociétés l’admettent. Un chrétien ne vit pas nécessairement dans une société uniquement ou majoritairement chrétienne. De ce fait, il s’expose à côtoyer des pratiques qui peuvent paraître immorales et odieuses – par rapport à sa morale chrétienne.

    Le fondement d’une discussion gagnante, s’appuyant sur l’universel « ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît », est de considérer le sort de la mère – pas de l’embryon.

    À partir du moment où une femme se sait enceinte, son enfant sera toujours présent dans ses pensées. Même si la grossesse n’arrive pas à terme, quoi qu’elle fasse, cette présence restera vivante dans son cœur. L’avortement est un geste des plus graves pour la femme, parce que c’est la négation radicale et mortifère de ce qui devrait être le plus proche « prochain » d’une mère. Lorsque sa conscience morale s’emparera du sujet, quel peut en être le jugement ? La conscience morale d’une mère est celle d’un être humain : « ce » qui est évoqué, « ce » dont la vie aura été détruite, prendra dans sa conscience la forme d’un « autre ». Dès lors qu’elle aura eu conscience d’être enceinte, la représentation qui surnagera sera « je n’ai pas laissé à mon enfant la possibilité de grandir ». Ceci, quel qu’en aura été le développement physique : sur le plan moral, et pour la mère, cette question est indifférente.
    Un avortement est une bombe à retardement morale et psychologique, qui peut attendre des années avant de se manifester. Pour une femme, l’avortement est la plus mortifère des offenses, parce que c’est une violence faite sur elle-même, même si elle ne le réalise pas immédiatement. La prévention de l’avortement est du même impératif que la prévention du suicide : ne pas intervenir, rester indifférent et banaliser le geste, relève de la « non-assistance à personne en danger ». Cet « autrui » en danger n’est pas l’enfant, mais sa mère, qui s’apprête à se donner subjectivement la conscience d’une meurtrière.
    Défendre l’avortement est une violence faite à la mère, parce que ça lui interdit de faire le deuil de cet « autrui » qu’en réalité elle portera toujours en elle. Ne faites pas cette violence à cet « autrui » qu’est pour nous la mère. « Ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît ».

  2. Les parlementaires qui ont voté la constitutionnalisation du droit à l’avortement ont pu le faire parce que leurs mères avaient renoncé à ce droit quand elles les attendaient…

  3. Je trouve cette vidéo excellente, et les arguments développés par ce jeune homme parfaitement recevables et défendables.
    Si la vidéo d’un avortement au-delà de la 12ème semaine avait été projetée sur un écran dans la salle du Congrès, du début jusqu’au décompte final, je pense que le vote aurait été très différent.

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