Il ne faut pas toucher au sacro-saint droit à l’avortement, vache sacrée de notre République, ni pour rigoler, ni pour faire peur, ni en vrai.
Des militantes ont manifesté lundi 18 mars devant le siège du Conseil de l’Ordre des médecins, pour demander que des sanctions soient prises à l’encontre des membres du syndicat des gynécologues Syngof, qui a menacé la semaine dernière d’une « grève de l’IVG ». Une vingtaine de militantes ont envahi le siège de l’Ordre des médecins. Une partie des militantes avaient revêtu des blouses blanches, tachées de faux sang.
Ces militantes ont l’impression que la menace du syndicat a été coordonnée avec les propos du président du Syngof, le Dr Bertrand de Rochambeau, qui avait déclaré refuser de pratqiuer des avortements, assimilés à des homicides.
Le secrétaire général de l’Ordre, le Dr Walter Vorhauer, leur a répondu
«Vous voulez des sanctions, mais les sanctions, ça ne se décrète pas comme ça »
Le Conseil national de l’Ordre ne peut pas s’auto-saisir, mais doit respecter les règles en la matière : en l’occurrence, il revient d’abord aux instances départementales de l’Ordre d’examiner d’éventuelles plaintes contre des praticiens.