Lu dans Présent :
"Le journal gratuit Metro interroge par exemple deux sages-femmes qui ont fait valoir leur droit à l’objection de conscience. L’une, Blandine, 29 ans, exerçant en région lyonnaise, explique que son recrutement n’a pas posé de problème ; mais elle vient au travail la peur au ventre à l’idée que l’absence de ses collègues qui acceptent de participer aux deux ou trois « IVG » quotidiennes pratiquées dans la maternité puisse la contraindre à passer à l’acte.
Une autre, « Catherine », exerce à Paris depuis neuf ans. Elle a pratiqué un avortement pendant ses études et a dû participer à une « interruption médicale de grossesse » au travail. « Je ne connais pas une seule sage-femme qui sorte indemne de cette expérience », explique-t-elle. Elle a fait valoir sa clause de conscience : « Je ne juge personne, mais en conscience, je ne peux pas ! » Et son chef de service lui a fait savoir que dorénavant, il ne recruterait plus d’objecteurs de conscience."
ID
Blandine n’aurait pas dû dire qu’elle a peur que les collègues soient toutes absentes… Car un jour, elles peuvent se mettre d’accord pour lui “faire le coup” et là elle se retrouverait dans l’obligation de faire une croix sur son objection de conscience…
En tout cas, chapeau pour ces deux témoignages courageux !
Corso
La discrimination, cette si vieille loi républicaine…..