Une Italienne s’est vu refuser un avortement volontaire par vingt-trois hôpitaux différents en Italie. En Italie pas moins de 70 % des médecins se réclament de l'objection de conscience. Ce fait divers est l’occasion, pour les médias pro-avortement, d'exiger la reconnaissance de cet acte comme un droit fondamental et de supprimer par conséquent toute objection de conscience.
Parmi les raisons invoquées par les hôpitaux, le manque de place pour pratiquer cet avortement dans le délai de douze semaines prévu par la loi, ou pas assez de médecins prêts à pratiquer ce genre d’intervention.
C’est en ayant recours à un syndicat italien, le CGIL, que la femme a obtenu gain de cause, parvenant à imposer l’opération à un hôpital qui le lui avait refusé auparavant.