Lu sur Gènéthique :
Une étude menée par le British Pregnancy Advisory Service (BPAS) et publiée dans la revue BMJ Sexual & Reproductive Health révèle que la douleur d’un avortement médicamenteux est en général comparée par les praticiens à celle générée par des règles douloureuses. Par conséquent, « de nombreuses femmes ne sont pas préparées à l’intensité de la douleur qu’elles ressentent ».
Les chercheurs ont interrogé 11 906 patientes du BPAS ayant subi un avortement médical jusqu’à 10 semaines de grossesse. Près de la moitié des femmes ayant répondu ont déclaré que « la douleur ressentie était plus forte que prévu » et 41,5% lui ont attribué un score de 8 à 10 sur une échelle allant de 1 à 10.
Si pour certaines la douleur ressentie n’était pas pire que celle de leurs règles, d’autres sont allées jusqu’à la comparer aux douleurs des contractions lors d’un accouchement. Des patientes ont ainsi pointé le manque d’informations dispensées lors des consultations ou disponibles dans les brochures d’information : une douleur « minimisée », « édulcorée », voire « passée sous silence ».
« Fournir des informations précises et réalistes sur la douleur est non seulement important pour préparer les patientes à l’avortement médicamenteux », mais aussi pour « étayer le consentement éclairé », soulignent les chercheurs.
PaulBlaise
C’est franchement secondaire, la douleur physique, surtout si elle est au pire comparable à un accouchement.
Le pire pour une femme qui a avorté, c’est de réaliser qu’elle a tué son enfant.