Le ministère de la Santé a promulgué mardi une mesure destinée à élargir le droit à l’avortement dans les hôpitaux publics en cas de grossesse résultant d’un viol. D’après la mesure, les médecins du réseau public pourront pratiquer l’avortement sur des femmes alléguant être tombées enceintes après un viol, même sans la présentation préalable de la déclaration de viol à la police, comme il le fallait jusqu’à présent.
La nouvelle mesure a été rejetée par l’Église catholique qui y voit «un encouragement à l’avortement» et considérée «sans valeur juridique» par le président du Tribunal Suprême Fédéral, la plus haute instance de la justice brésilienne.