Le ministre socialiste portugais Antonio Correia de Campos a pris position en prônant au Centre Culturel de Belén le «oui» à l’avortement lors du référendum qui devrait avoir lieu en janvier. C’est ce jeudi que le Parlement portugais est appelé à se prononcer sur la question de la tenue du référendum. Le ministre a ajouté qu’en cas de victoire du «non», le gouvernement fera appliquer la «loi actuelle» (modifiée à sa demande) qui légalise l’avortement pour raisons de santé de la mère, en cas de malformation fœtale ou de viol. Et il le fera au «sein du Service national de santé ; ou en dehors» s’il le faut. Et il y aura plus de planning familial et plus d’information sur les contraceptifs. Le ministre compte sur une ample coopération pour mettre fin aux poursuites visant les femmes coupables d’avortements clandestins.
Autrement dit, que les Portugais le veuillent ou non, l’avortement légal fera partie du paysage portugais. Mais forcément, si l’épiscopat portugais ne s’oppose pas clairement à ce projet criminel, il est évident que, comme en France, la loi passera comme une lettre à la poste.
l'Omnivore Sobriquet
Bref ce référendum ne sert à rien, si ce n’est à ‘libérer’ des péniches d’euros pour la propagande ‘électorale’ pendant 6 mois pleins, les trois derniers étant légaux.
Genre ‘zégoïsmes nationaux et replis zidentitaires ‘ tels qu’il nous a fallut subir 3 mois avant le début officiel de la campagne référendaire TCE 2005, suivis de 85% des mêmes pendant les trois mois suivants, puisque parlemement rouge-noir-blanc notre ‘de gouvernement’ était d’accord. On voit que, rafinement portugais 2007, même perdu, le résultat référendaire ne changerat rien. Mais quels budgets de ‘com’ entre temps !!
Ouais !!! Vive le progrès écharpe rouge 2007 !! Ouais !!
JLA
L’esclavage est un crime contre l’humanité,l’avortement aussi !
henri
Allez-vous enfin comprendre que c’est le but ultime de la démocratie.
Gégé
Vous allez me trouver pessimiste, mais l’avortement c’est comme pour l’Europe : si le référendum ne donne pas le résultat escompté, on en refera un autre et encore un autre; ou alors on passera par une autre voix : le but n’est pas de faire ce que le peuple veut : le but, c’est que le peuple vote comme on veut qu’il vote…
Une sorte de manipulation. Parce que je vous parie que si le oui remporte, on est pas près de revoir un débat démocratique sur le sujet.