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Culture de mort : Avortement

Avortement : briser le silence

Dans Reconquête de décembre, David Fontey (VoxGalliae) signe un article sur l’avortement. Extraits :

Methode_2 Le 21 janvier prochain se tiendra à Paris la Marche annuelle pour la Vie à l’appel du Collectif «30 ans ça suffit». […] Cette année, la Marche pour la Vie prendra une signification toute particulière : il faut que la voix des «pro-vie» se fasse entendre à l’approche des échéances électorales ! Car le meilleur allié du «génocide de l’ombre» est bel et bien ce silence qu’il nous faut rompre pour rouvrir le débat et faire apparaître toute la vérité sur cette question fondamentale. […]

Le paradoxe de ces nations est de reconnaître toute l’étendue de l’horreur des exterminations du XXe siècle tout en tournant lâchement le dos à l’élimination industrielle de millions d’enfants à naître dans nos démocraties occidentales. Un éditorialiste du quotidien conservateur espagnol ABC écrivait le mois dernier :

"Si la perpétration en toute tranquillité d’avortements est en soi un crime abject, le sourd consentement d’une société capable de s’en accommoder nous semble encore plus abject. Un jour viendra, où les générations à venir, en se penchant sur les fosses communes de l’avortement, tressailliront d’horreur, comme nous le faisons aujourd’hui face aux massacres des camps d’extermination. […]"

La Marche pour la Vie du 21 janvier à Paris est l’occasion de poser un acte en ce sens : ne la manquons pas.

Fetus_1 Dans la suite de son article, Fontey revient sur l’affaire des avortements tardifs de Barcelone. 2 journalistes du Sunday Telegraph ont piégé les acteurs d’une chaîne qui conduit chaque année un millier de femmes britanniques, des permanences du BPAS (British Pregnancy Advisory Service, équivalent de notre Planning familial, organisation dotée d’une subvention annuelle de 12M£ par le Ministère de la Santé britannique) à certaines cliniques privées de Barcelone où elles mettent un terme à une grossesse de 25 à 32 semaines parfaitement saine et ne présentant aucun risque de santé pour elles. Aucune des personnes mises en cause n’a été poursuivie, à l’exception d’une richissime gynécologue de Birmingham ayant accompagné une jeune femme à Barcelone pour mettre fin à une grossesse de 32 semaines. Les conclusions de la commission d’enquête britannique sont édifiantes : le BPAS n’a pas commis d’infraction en communiquant des informations permettant d’avorter illégalement à l’étranger.

Michel Janva

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