C'est ce que pourrait révéler une enquête menée par l'épidémiologiste Joel G. Ray, de l'hôpital St. Michael's, à Toronto, :
" Les chercheurs ont observé que chez les mères qui donnaient naissance à leur premier enfant, le ratio favorisait significativement les garçons lorsque la mère était née en Corée du Sud (1,20) et en Inde (1,11). En outre, ce ratio était particulièrement élevé chez les femmes nées en Inde qui accouchaient de leur 2e enfant ou plus, atteignant pas moins de 1,36 (…)
«Nos résultats soulèvent la possibilité que les couples originaires de l'Inde utilisent plus souvent que les autres des méthodes de détermination prénatale du sexe et choisissent l'avortement lors d'une deuxième grossesse ou plus si le foetus est une fille», avancent les auteurs (…)"
Daquin
Si un avortement n’est (version officielle) pas quelque chose de problématique, en quoi ceci serait-il problématique?
Point relevé par Michel Janva l’autre jour, justement
Jean-Paul Viaud
Et au moins une clinique américaine offre le service de dépistage du sexe (quel autre terme utiliser?) pour les populations canadiennes provenant du sous-continent indien.
http://www.cbc.ca/news/canada/story/2012/04/16/sex-selection-advertisement-child.html
C.B.
Selon l’article en lien:
“la question de savoir comment empêcher ce genre de comportement sans tomber dans un profilage racial inacceptable est loin, très loin d’être facile, commente Bernard Keating, chercheur en bioéthique à l’Université Laval.”
La police de la pensée, qui trouve pourtant anormal d’être anti-avortement, serait-elle en train de trouver des circonstances où l’avortement devrait être interdit?
Alors, c’est fini “il est interdit d’interdire”?