Alors que notre gouvernement finance chaque année des moyens supplémentaire pour avorter, on apprend par Le Quotidien du médecin, que, depuis le début des années 70, deux tiers des maternités ont fermé. Les établissements assurant plus de 2 000 accouchements par an représentent aujourd’hui 40 % des 500 maternités du territoire (alors qu’ils n’étaient que 5 % en 1995). De très grosses maternités se sont développées (plus de 5 000 accouchements annuels) sans que les ressources humaines progressent au même rythme…
Le Pr Loïc Sentilhes, chef du service de gynécologie-obstétrique au CHU de Bordeaux et coordinateur de l’étude, explique que, quand il leur manque du personnel, les équipes médicales, livrées à elles-mêmes, sont contraintes de négocier des recrutements au cas par cas.
« La difficulté, c’est que les responsables d’établissements de soins ont des contraintes budgétaires extrêmement importantes ». « Il n’est plus possible de se “débrouiller” à moyens constants sans mettre en jeu la sécurité des femmes et la santé des soignants. »