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L'Eglise : François

Ayons confiance en Dieu, Maître de la création !

Extrait de l'homélie de dimanche dernier du père Bernard, modérateur de la Famille Missionnaire de Notre-Dame :

Mqdefault"Accueillons l’Encyclique « laudato si » de notre Pape François comme un hymne de louange à Dieu Créateur, mais aussi comme une dénonciation courageuse de toutes les idéologies inspirées par le Prince des ténèbres et qui défigurent la création. L’Encyclique « Laudato si » n’est pas un programme politique écologique. Il y est question d’écologie, c’est vrai, mais d’écologie intégrale. Que signifie cette expression ? Tout simplement ceci : nous ne devons pas respecter seulement une partie de la création (l’eau, les animaux, les plantes), nous devons respecter toute la création, car toute la création est l’œuvre de Dieu Créateur. Nous devons, en premier, accueillir et respecter notre propre nature humaine : nous sommes homme ou femme. Nous devons respecter la vie de l’embryon, la vie de l’handicapé, la vie du grand malade, la vie du vieillard, car Dieu Créateur nous commande : « tu ne tueras pas ». Un Seul est Maître de la Vie : Dieu. Nous devons aussi respecter notre sœur l’eau, notre sœur la pluie, notre frère le soleil. Nous devons savoir remercier le Créateur de tout ce qu’il a mis à notre disposition, non pour en jouir égoïstement, mais pour en user modérément avec tous nos frères et sœurs en humanité. Les biens de cette terre sont donnés par Dieu à tous les hommes sans exception et non pas à une petite catégorie de nantis. L’homme, certes, a reçu de Dieu la mission d’être intendant de la création. Mais l’intendant n’est pas le Maître despotique, encore moins le Créateur.

Notre Pape François est bien conscient de la complexité de la question écologique, mais il n’a pas peur de parler haut et fort en tant que vicaire du Christ ! Prions afin qu’il soit écouté par tous et que tous comprennent leur responsabilité par rapport au développement et au respect de la création en ses dimensions physiques, biologiques et spirituelles. Après nous, viendront d’autres hommes, avant nous des hommes et des femmes ont travaillé et nous profitons de leur travail. Transmettons à nos enfants un monde beau, propre, organisé. Aidons les pays riches à comprendre qu’il doivent intégrer le génie des pauvres à la construction d’un monde plus juste et plus humain. La civilisation de l’amour ne peut advenir qu’avec la collaboration de tous"

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2 commentaires

  1. Mais le coeur de cette encyclique n’est pas le respect de la vie humaine. Il y a eu d’autres encycliques pour cela. Ici c’est bien le respect de la creation qui est au coeur, sans nier que cela implique de respecter aussi l’H, il est utile de souligner que la Pape s’engage sur le réchauffement climatique (sans doute a causes humaines), sur la façon de résoudre des problemes (energies renouvelables) et sur les actes quotidiens. Cette encyclique doit nous permettre de nous ouvrir au monde ecolo qui est pour l’instant très fermé au catholiscisme!

  2. J’ai commencé à lire cette encyclique et me suis arrêté net après avoir lu les numéros 20 à 26 sur le changement climatique. C’est une succession de banalités et de lieux communs alignés sur la pensée unique du GIEC. quelle déception! Dès que j’aurai repris mes esprits je poursuivrai la lecture de ce ( trop) long message de 200 pages.
    J’espérais que sa formation initiale de chimiste lui aurait donné un minimum d’esprit scientifique, mais ce n’est hélas qu’une teinture.
    Mais quelle mouche l’a piqué? Pour dire qu’il faut respecter la Création de Dieu, inutile d’épouser les théories truquées du GIEC. S’il voulait quand même parler du climat, il aurait été mieux inspiré de s’enquérir auprès de véritables scientifiques tels que, pour la France: le prof. Allègre, le professeur Gervais ( l’innocence du carbone), Christian Gérondeau, S. de Larminat, le professeur Paul Deheuvels, let bien d’autres….ou le site internet http://www.pensee-unique.fr/ qui synthétise les arguments scientifiques opposés aux truquages du GIEC. Non, il est tombé à pieds joints dans le panneau et blablate sur le climat comme le font les politiques de tous bords! Je n’en reviens pas!
    Tout ce qu’il veut dire est inspiré ( j’espère!) par la Bible Ancien et Nouveau Testament et la Tradition, pas besoin du GIEC ni d’adopter les idées à la mode presque toutes controversées par les scientifiques. Son rôle n’est pas de nous convaincre qu’il y a un réchauffement climatique et patati et patata, mais de nous inciter à respecter la Création de Dieu. Moi, je ne crois pas au réchauffement climatique d’origine humaine mais à des changements climatiques cycliques dont la cause échappe au pouvoir de l’homme, sur la base des informations que j’ai étudiées à diverses sources. Mais je suis à 100% pour le respect de la création de Dieu etc…Cette encyclique ne m’apporte aucune information de nature à contredire ce point de vue. Je vais lire la suite en espérant qu’elle contiendra moins de banalités et plus d’exhortations inspirées par l’amour de la Création de Dieu.
    En complément de ce qui précède, voici une info trouvée sur le site pensée unique: bien entendu il faut lire toutes les explications et courbes à l’appui de ce que disent Christy, universitaire au nom peut-être prophétique (Alabama), et Judith Curry universitaire aussi ( Géorgie)
    : 18 Juin 2015 : Le climatologue John Christy témoigne devant le Comité sur les Ressources Naturelles de la Chambre des Représentants US au sujet des prises de position de la Maison Blanche.
    En bref, le message de Christy est simple : » Voici ce que nous disent les observations factuelles. Elles contredisent les modèles numériques utilisés par les climatologues et le GIEC ainsi que les affirmations du Conseil de la Maison Blanche sur la Qualité Environnementale. »
    16 Mai 2015 : La climatologue Judith Curry met en garde la chambre des représentants US au sujet de la politique climatique du Président Obama.
    Judith Curry a fait précéder le texte de sa déclaration par le bref résumé que voici :
    « Les points principaux :
    La recherche et les données récentes vont dans le sens de l’importance de la variabilité naturelle du climat. Ils remettent en question la conclusion que les humains sont la cause principale du changement climatique récent.
    • La suspension du réchauffement climatique depuis 1998.
    • Les estimations à la baisse de la sensibilité du climat au dioxyde de carbone.
    • Les modèles climatiques prédisent beaucoup plus de réchauffement que celui qui a été observé au début de ce XXIe siècle.
    Nous (NdT : La communauté des climatologues, le GIEC etc.) avons fait plusieurs choix qui posent problème quant à la définition de la situation du changement climatique et aux remèdes à y apporter.
    • La définition d’un changement climatique « dangereux » est ambiguë et suppose l’existence de points de basculement catastrophiques qui sont considérés comme très peu, ou extrêmement peu, probables au cours du XXIe siècle.
    •Les efforts poursuivis dans le but d’établir un lien entre les catastrophes résultant des extrêmes climatiques avec le réchauffement climatique causé par l’homme, sont trompeurs et ne sont pas supportés par les observations.
    • Le changement climatique est un problème épineux qui est mal adapté à une solution de « commandement et de contrôle ».
    • Il a été estimé que l’engagement des USA (INDC, Intended Nationally Determined Contribution) d’une réduction de 28% des émissions, réduirait de 0,03°C le réchauffement en 2100 (NdT : soit une baisse de quelques millièmes de degré pour des mesures équivalentes prises par la France).
    Le caractère inadapté des politiques engagées qui reposent sur le Principe de Précaution laissent totalement sans solution les conséquences réelles du changement climatique et des événements météorologiques extrêmes (que ceux-ci résultent de la variabilité naturelle ou soient causés par l’humanité) :
    • Nous devrions élargir le cadre de pensée pour la politique climatique et nous devrions fournir aux décideurs un choix plus vaste d’options lorsqu’il s’agit de gérer les risques liés au changement climatique.
    • Des solutions pragmatiques reposant sur des efforts pour accélérer l’innovation en matière d’énergie, pour accroître notre résilience aux événements météorologiques extrêmes et pour poursuivre des mesures effectives de réduction de la pollution, ont des justifications indépendantes de leurs bénéfices en terme d’atténuation du changement climatique et d’adaptation. »
    Si vous avez lu jusqu’ici, je vous invite à relire le dernier paragraphe de Judith qui exprime parfaitement l’inutilité qu’il y avait pour le pape de se référer au changement climatique pour justifier ou situer ses appels à la modération écologique que je partage sans réserve. Je crains malheureusement que sa prise de position comme réchauffiste “anthropique” n’obère sa crédibilité sur les autres points.

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